La période électorale suscite une grande agitation, notamment autour de l'ISF, de son rendement et de son avenir. L'expatriation fiscale est un thème à part entière. Mérite t'il autant de bruit ? REMUNERATIONS donne les chiffres clé ;
1 - entre 2003 et 2006, le nombre de foyers assujetis à l'ISF a progressé de 33% soit 394 518
2 - en 2005, les expatriations fiscales ont progressé de 76% : 649 sur l'année civile
3 - ces départs correspondraient à une éviction de capitaux comprise entre 24 et 32 milliards d'Euros
4 - en 2003, 368 assujettis s'étaient expatriés, puis 568 en 2004
5 - le nombre croissant d'assujettis tient d'abord aux hausses de l'immobilier et de la bourse
6 - l'immobilier représente près de 40% de la base de taxation ISF en valeur
7 - les patrimoines supérieurs à 10 millions s'expatrient moins
8 - peut-être est-ce parce qu'une grande partie d'entre eux s'est déjà prémunie ou a déménagé ?
9 - le patrimoine moyen des expats est de 2,4 millions d' Euros
10 - les expats ont privé l'état de 18,2 millions de recettes ISF en 2005 (estimation)
11 - les expats auraient privé l'état de 2,2 milliards de recettes diverses (IR, TVA, dts de mutation)
12 - les facteurs démographiques (départs à la retraite des baby-boomers) ont leur importance
Voici donc de quoi comprendre un peu mieux de quoi il en retourne dans un environnement politique pas toujours le plus rigoureux sur cette question polémique... sur laquelle personne ne tranche vraiment.
Contact : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81
lundi 19 février 2007
