AZ a assigné VINCI devant le tribunal de commerce de Nanterre en vue d'obtenir une compensation financière des Stock-options devenues caduques à l'occasion de sa démission du 1er juin 2006. Quant au détail, le 81 millions correspondraient à 102 090 options (2003), 394 748 (2004), 608 456 (2005) et 714 629 (2006). Les règles en vigueur chez VINCI ont entraîné la perte de tout ou partie (par tiers) de ces droits d'exercice. Les 81 millions incluent les intérêts courants à compter de sa date de démission ainsi qu'un euro en réparation d'un "tort moral considérable". Cette demande a apparemment peu de chances de connaître une issue favorable pour AZ compte tenu de sa démission (un licenciement aurait emporté des effets différents et plus avantageux pour lui). LE POINT et LES ECHOS soulignent les problèmes de gouvernance auquel le leader mondial du BTP est ainsi confronté. Les demandes de M. ZACHARIAS sont élevées et ne peuvent que choquer l'opinion publique et les salariés du groupe. Par ailleurs, les 3 sièges d'administrateurs laissés vacants pare Alain MINC et Alain DININ (soutiens personnels d'AZ) et Bernard VAL (parti pour raisons personnelles) n'ont toujours pas été pourvus.REMUNERATIONS publiera dès que possible le jugement du tribunal de commerce sur cette affaire qui peut aussi se déclarer incompétent sur cette affaire. A suivre.