Suite de l'actu de lundi 05/03/07 sur le vote des français de l'étranger : si les candidats font attention à ce potentiel de voix qu'on sait pouvoir faire basculer les résultats de la prochaine présidentielle, l'argument reste relativement statistique. D'après les relations suivies avec les clients d'INTELFI, ce ne sont pas les visites des candidats sur place qui sont susceptibles de bouleverser l'élection. D'abord parce que les français de l'étranger suivent les événements de politique française avec distanciation et plus par les média et le hors média qu'en participant à des meetings forcément très ponctuels. Ensuite parce que le lien des expatriés avec la France est souvent complexe, plus réfléchi et moins affectif (dans le choix du candidat) que celui des résidents en France. Enfin parce que chaque communauté possède ses propres lois de fonctionnement et sensibilité qui sont susceptibles d'orienter un vote de manière organisée mais bien plus complexe encore que ce qui se produit en France. En résumé, de très nombreux facteurs et aléas doublent l'analyse statistique et expliquent que les candidats s'investissent un peu mais pas au delà.
Détails : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81