Après les "affaires" VINCI (Zacharias), ACCOR (Espalioux), HAVAS (Pouzilhac), la question des indemnités de départ est posée par le montant estimé du package à percevoir par la Présidente du PRINTEMPS Laurence DANON qui est aussi membre de l'équipe rapprochée du MEDEF de Laurence PARISOT. Selon les "calculs" des journaux, les indemnités correspondraient à une année perçue par année d'ancienneté, sans d'ailleurs connaître l'assiette, salaire de base ou rémunération totale. Sans avoir particulièrement l'esprit malin, on ne peut que constater que les travaux du MEDEF et de l'AFEP ensemble (cf billet précédent), les orientations données par Croissance Plus (dont PPR n'est pas et ne peut être adhérent) et la réprobation de ces pratiques par l'opinion publique n'a aucun effet sur leur utilisation. Sans doute faut-il rappeler, sans rien enlever au montant très élevé de cette prime, qu'il s'agit peut-être comme l'idée émerge actuellement de la rémunération de l'opération de rapprochement avec BORLETTI. Il correspond d'ailleurs à l'ordre de grandeur de la rémunération des banques d'affaires chargées habituellement de ces spin-off/acquisitions. La question posée peut être de savoir s'il s'agit réellement d'un Golden Parachute dont le montant et le déclenchement auraient été prévus a priori de longue date, ou effectivement d'une prime de résultat , d'un montant fixé conditionnellement à la réussite d'une opération et versée en contrepartie de sa réussite.
Cette présentation est crédible compte tenu de la structure de PPR et de la personnalité de la bénéciaire de cette prime. Tous les Présidents ne sont pas chargés de ce type d'opérations concernant la Société qu'ils dirigent sans la posséder.
Celà ne changera rien à la valeur absolue de cette prime, d'un montant inimaginable pour la plupart des salariés du Printemps ou d'ailleurs. Tempête passagère ou agitation profonde dans le contexte électoral actuel : à suivre ...