Depuis le 1er janvier 1970, date de création des Stock-options en France, l'outil a connu de multiples amendements et adaptations. Que peut-on retenir des ces 36 années d'évolution ?
Ces dernières années, les grandes entreprises ont drastiquement augmenté le nombre de bénéficiaires de stock-options et le nombre d'options attribuées. Quels sont les objectifs de cette politique, sont-ils atteints ?
En 6 chroniques à suivre, points de repère et analyses sur le sujet...
1/6 : Nombre réel
La mobilité professionnelle est par importance la première cause de perte des options. Sur des périodes d'indisponibilité longues de plusieurs années, certaines catégories professionnelles connaissent un taux de rotation élevé et une fonte importante du nombre de bénéficiaires réels (du droit d'exercer). Les catégories ayant le plus de chances de pouvoir effectivement exercer leurs options sont mécaniquement celles qui en détiennent unitairement le moins...
En revanche, l'enjeu que représente l'exercice des options pour le top 10 peut modifier les comportements de mobilité professionnelle, certainement pas toujours dans le sens de "retenir les meilleurs".
2/6 : conditions (à suivre)