Suite des chroniques "Stock-options : une réalité contrastée" : 3/6
La volatilité des cours de bourse et leur déconnection fréquente des résultats de l'entreprise peut désintéresser pour tout ou partie l'opération d'exercice des options. C'est pire lorsque la fenêtre d'exercice est contractuellement limitée sur un laps de temps très court.
On se retrouve alors dans des configurations aberrantes qui donnent aux adversaires des stock-options des arguments un peu caricaturaux mais bien fondés sur une réalité tangible :
Excellents résultats financiers et période boursière basse au moment de l'exercice : pas d'intérêt à exercer malgré les "mérites" des dirigeants dans cette réussite.
Résultats d'entreprise moyens ou dégradés et bourse en position haute au moment de l'exercice : intérêt majeur à exercer malgré des "mérites" des dirigeants plus difficiles à identifier.
Si on intègre à cette description la variable de "valeur du titre" au moment de l'octroi des stock-options, on obtient une multitude de configurations divergentes de la relation optimale permettant aux stock-options de tenir la fonction attendue dans les politiques de rémunération.
A venir : 4/6 Les effets du portage...