Intelfi et Rémunérations traitent notamment de la rémunération et de la fiscalité des expatriés. Une étude du Ministère du Travail français fait le point sur les Impatriés, salariés étrangers que les entreprises font travailler en France :
. de (trop) nombreuses formalités auprès de nombreuses administrations
. des critères d'admission trop rigides
. une application changeante des critères suivant le lieu, la situation, la personne
. une interface bloquante avec le permis de travail et la carte de séjour
Ce qui est demandé :
. l'application réelle de la "carte de salarié en mission" créée en juillet 2006
. simplification des démarches notamment par la création d'un guichet unique
. la fin de procédures à géométrie variable selon le bureau auquel on s'adresse
Sinon :
. le risque que les sociétés s'implantent dans des pays plus compréhensifs existe réellement
. certaines nationalités sont déjà sur-représentées par rapport à d'autres
. la compétitivité internationale peut en souffrir :
Sans favoriser le dumping social par l'emploi systématique de salariés venant de pays à coûts moindres, il est indispensable comme d'autres pays le font de permettre l'impatriation de salariés qui possèdent les compétences, qu'il s'agisse du Canada ou de l' Inde.
Alors simple problème d'efficacité administrative auquel il convient de remédier pour disposer comme les autres pays des meilleures compétences ou volonté politique maladroite de se protéger d'un emploi perçu comme étant trop concurrentiel en termes de coûts ?
La question est moins celle du traitement de dysfonctionnements administratifs que celle des coûts du travail, de la concurrence internationale et surtout des compétences indispensables que d'autres pays savent relativement mieux mettre à disposition de leurs entreprises.
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