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La critique contre certains patrons américains enfle. Elle concerne les dirigeants dont la rémunération est manifestement déconnectée des performances. Nouveauté, les remarques proviennent tant du public et de l'AFL-CIO que de décideurs et parties prenantes aux comités des rémunérations, tels que des responsables de fonds de pension qui soulignent :
1 - certaines aberrations du système de désignation/reconduction par les conseils d'administration de dirigeants très minoritaires
2 - les méthodes de benchmarking des rémunérations utilisées pour la fixation du traitement des dirigeants. Elles pousseraient à la hausse du fait d'anticipations systématiquement adaptatives.
Derrière ces critiques assez fondées, la question de la légitimité des stock-options réapparaît dès lors qu'on connaît leur part très importante dans la rémunération totale et, sans parler des tricheries, l'échappement du système aux prévisions et aux contrôles. (cf chronique Rémunérations aux USA du 30/10/06). Le système finira t'il par s'auto-réguler ou faut-il s'attendre à de nombreux à-coups, scandales et réglementations dont on connaît désormais les stratégies de contournements et limites ? A suivre
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