Reprenant le billet du 20 octobre 2006 sur les irrégularités de Stock-Options aux USA, la situation était :
. 145 entreprises américaines enquêtées par la SEC
. 33 dirigeants quittent leurs fonctions
. 260 agents du FBI enquêtent directement sur 55 entreprises
L'enquête suit son cours sur le volet civil et connaît une personnalisation importante, notamment à travers le cas Apple dont le CEO Steve Jobs aurait bénéficié d'attributions non validées par son CA, sans pour autant les exercer et en tirer un avantage personnel. Selon le Financial Times, SJ aurait bénéficié d'une attrribution de 7,5 millions de Stock-Options en 2001, attribution envisagée devant le CA mais n'étant pas intégrée aux comptes de la période. A titre d'illustration, la plus-value serait d'environ 65 USD par Option, l'action cotant à l'époque environ 18,30 USD contre 80 fin décembre 2006. ET la confusion habituelle s'instaure, entre ceux souhaitant faire la lumière sur les irrégularités décelées, et ceux qui saisissent l'occasion de dénoncer le principe des Stock-Options.
Sur ce point, REMUNERATIONS suit la ligne discutée avec ses clients : il n'y a aucune raison de remettre en question le principe des Stock-Options, leur fonctionnement est devenu efficace et les procédures de transparence sont développées. Les anomalies constatées doivent être sanctionnées. Au sujet d'Apple, Steve Jobs est certainement un des CEO dont l'activité personnelle a permis à l'entreprise de créer une valeur quantitative et qualitative très importante. Il est donc parfaitement légitime qu'il soit ainsi rémunéré. Dès demain, examen détaillé de la "défense Apple".
Informations : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81