Gros développements sur le Golden Parachute dont Laurence DANON (PRINTEMPS) aurait bénéficié : Les principaux commentaires portent sur le montant (1 année d'indemnités par année de travail : à valider), l'appartenance de la bénéficiaire au MEDEF, dans des responsabilités de "Responsable de la commission Nouvelle Génération", la disproportion entre la valeur de cette prime de départ et le salaire moyen des salariés du Printemps.
Dernières informations disponibles :
- Indemnité de départ représentant 2 années de salaire
- Prime de résultat relative au succès de la cession du Printemps
- soit de source officieuse une valeur de 2,5 à 2,6 millions d'Euros
En clair, cette "affaire" ne mériterait pas d'aller beaucoup plus loin du fait :
- d'un montant total très élevé mais 5 à 6 fois inférieur à celui perçu par Antoine Zacharias et d'autres, il est vrai dans des circonstances, contexte et responsabilité très différents
- de la relative transparence affichée et ce assez rapidement par les représentants de l'intéressée
Cependant, c'est sur le plan moral que le principe et ses modalités sont très contestables. Au moment ou certains acteurs crédibles négocient, publient et définissent ce qui est socialement acceptable, d'autres continuent de pratiquer "comme avant". C'est regrettable lorsque comme ici, les recommandations édictées un jour ne sont pas nécessairement suivies d'effets le lendemain. Sans exiger une exemplarité un peu infantile, c'est tout de même un nouveau coup de poignard porté à la crédibilité des Chefs d'entreprises. Très peu bénéficient de ces dispositions mais beaucoup souffriront du discrédit ainsi entretenu. C'est dommage. Reste à savoir qui a "sorti" cette affaire et pourquoi, alors que ces montants, bien qu'exceptionnels, peuvent concerner une bonne dizaine de responsables en France chaque année. A suivre...