D'après plusieurs quotidiens de PQN et PQR, les dirigeants des Caisses d'épargne auraient bénéficié d'un bonus de 540 000 € en résultat de la création de NATIXIS. La justification en serait "le surcroit de travail occasionné par le dossier NATIXIS". 150 000 € est le montant versé à chacun des 2 principaux dirigeants (Charles Milhaud et Nicolas Mérindol), les 3 autres membres du directoire ayant chacun perçu 80 000 €. Si la justification de ces "primes exceptionnelles de performance" dixit l'Ecureuil n'est pas attaquée, ce sont les conditions d'obtention et d'attribution qui soulèvent des questions en termes de respect des procédures internes et de valeur d'affichage vis à vis des salariés de l'entreprise et plus largement de la communauté actuellement très sensible à ces "affaires".
L'avis de REMUNERATIONS : certainement discutée sur un plan moral, cette pratique se situe dans les valeurs de marché et n'est apparemment pas contrevenue aux procédures internes de la société. Au delà des montants, inimaginables pour 98% des salariés, c'est bien d'une pratique de marché qu'il s'agit ... dont une des finalités serait de conserver des dirigeants internationalement très volatils. Et c'est là que la pratique est discutable. Il n'est pas évident qu'à son âge, avec son niveau d'expérience, son ancienneté, son attachement à sa société..., Charles Milhaud parte s'installer à Londres, Francfort ou New-York, où son savoir-faire très hexagonal ne serait d'ailleurs pas forcément très "bankable". A suivre