Nicolas SARKOZY a promis lors de la campagne électorale qu'une fiscalité réellement écologique serait mise en oeuvre. L'exemple qu'il donnait était celui des véhicules "propres", hybrides, GPL, Colza... dont l'absence de promotion était selon lui anormale. Alain JUPPE est, après son séjour d'une année au Québec, Ministre d'Etat en charge du développement durable. Quel peut être le programme réellement novateur et incitatif du gouvernement pour instaurer une fiscalité écologique, au delà de l'exemple toujours populaire des voitures ?
Quelles dispositions peuvent concerner ceux qui lisent REMUNERATIONS et consultent INTELFI ? On ne croit pas beaucoup ici à autre chose qu'une fiscalité de niche, parce que des dispositions trop générales coûteraient bien trop cher et échapperaient aux effets d'annonce, cruciaux dans ce domaine et dont la 1ère illustration est le bruit fait autour de la nomination du Ministre d'Etat dont, sans prendre parti, il faut rappeler la conversion très récente en matière de développement durable, l'acquisition de connaissances certes importantes mais dont on ne perçoit pas la valeur ajoutée par rapport à celles de tout un chacun... En témoigne l'opinion de Corinne LEPAGE, légitime sur ces questions, qui déclare que pour être efficace, "il faudrait qu'il ait beaucoup changé". REMUNERATIONS se cantonnera à l'analyse des incitations fiscales. A suivre.