C'est la période des discours et programmes. Laurent Fabius propose que les avantages fiscaux et sociaux attachés aux OSA soient limités aux 5 premières années de l'entreprise.
Cette orientation n'est pas angélique, on croit peu à un code de bonne conduite spontanément partagé et respecté, pas idéologique, au moment ou d'autres promettent la suppression totale des stock-options, mais bien pragmatique, lorsque les OSA sont situées dans leur finalité d'origine : celle de placer les dirigeants de nouvelles entreprises prometteuses en position de percevoir à moyen terme les résultats que l'entreprise ne peut rémunérer immédiatement car elle n'en a au cours des premières années ni les moyens, ni la visibilité.
Espérons que cette limitation dans le temps ne donnera pas lieu à la frénésie habituelle. Faute de temps, les outils de rémunération sont accumulés empilés et les effets d'aubaine guident les décisions d'attribution.
A suivre...