La Tribune de ce lundi de rentrée titre "Semaine décisive pour la réforme du contrat de travail". Pour ce qui concerne Intelfi, on suivra l'incidence des modifications du contrat de travail français (parmi les modifications annoncées, période d'essai allongée, rupture dite conventionnelle...) sur les flux d'emplois internationaux.
Dans le sens Etranger/France, la modification du contrat (dans le sens d'une harmonisation avec les pratiques d'autres états) peut conduire les entreprises étrangères à placer sous contrat local (français) des salariés qui, compte tenu des inconvénients du contrat français, seraient restés sous contrat du pays d'origine. D'où en clair, augmentation du nombre de salariés étrangers sous contrat français, sans création nette d'emplois en France.
Dans l'autre sens, celui des "expatriés", un contrat de travail français simplifié peut conduire les entreprises à exporter des compétences en conservant ceux qui les possèdent sous contrat français, en clair à moins utiliser le contrat local, dont on sait que l'usage a doublé (en même temps que l'âge moyen des expats diminuait de 5 ans, plus de "primo-expats").
A suivre, dans la mesure ou il est dès à présent clair que l'accord à venir ne comprendra pas de dispositions spécifiques sur l'emploi international. Ce sont donc des tendances au minimum sur l'année qu'Intelfi suivra.
Jacques-Olivier Meyer, DG Intelfi, +33.(0).47.56.11.81