Les dirigeants et les cadres sont touchés par la crise. Fonctions supprimées ou réorganisées, incertitudes majeures quant à l'avenir, les clients du cabinets et les contacts des différents réseaux montrent que plus que jamais, la visibilité est à court terme. 75% des cadres (étude INTELFI, échantillon 1 000 personnes SBF 120, avril 2009) décident de "se protéger" et d'attendre "la fin de la crise". Or les indicateurs économiques et les prévisions, y compris les moins pessimistes, montrent qu'il n'y aura pas de "sortie de crise" franche, mais une succession d'évolutions, avec en Europe une croissance négative à faiblement positive, quoiqu'il en soit inférieure au taux permettant la création nette d'emplois (croissance supérieure à 2,8% annuels). Les dirigeants et cadres les moins fatalistes font flèche de tout bois; changer de poste lorsque tous les concurrents sont "risk adverse" donne à une candidature un avantage compétitif certain, dès lors qu'on sait prendre quelques précautions de sécurité financières et juridiques. Ce sera l'objet d'un prochain billet. L'autre tendance observée est complètement innovante en période de crise. Dirigeants et cadres, jeunes mais aussi expérimentés sont désormais tentés par une expatriation. Comment décider, quels sont les risques, quelles sécurités négocier et obtenir, y aller ou pas ? Ces questions seront traitées lors de la conférence que j'animerai à l'ESCP Europe le jeudi 12 novembre prochain à 18h30. C'est une double occasion : faire le point sur cette nouvelle tendance de manière très concrète en prenant connaissance des chiffres, des sources d'emplois et du "manuel utilisateur" de l'expatriation en période de crise (contrat de travail, la rémunération, la fiscalité, la protection sociale et les éléments personnels et familiaux, facteurs-clé de succès), et élargir son réseau pendant et après la conférence. Pour s'inscrire, utiliser le lien ci-dessus ou contacter directement le Département Carrières de l'ESCP Europe au 01.48.05.46.27