Reprise ce jeudi de mon séminaire RH internationales au CELSA-Sorbonne, pour la 7ème année. La promo de Master II est en petit nombre cette année, 14 étudiants, démonstration de la sélectivité de l’université, parfois mais un peu tard. Les conditions d’étude et de recherche sont excellentes. Cela dit, il faut se garder de considérer le CELSA comme étant représentatif de l’Université en France.
Remarquable : des profils d’étudiants plus riches et divers. 3 étudiants ont suivi des prépas littéraires et ont ensuite rejoint la fac en licence, ayant pu valider leur prépa ce qui est assez nouveau et incitatif à s’inscrire en prépa, qui devient moins binaire en cas d’échec ou de réussite d’un concours non souhaité. Ecoles de commerce, juristes, diplômés en management des organisations, psychologue clinicien, reprise d’études après 5 années d’expérience professionnelle, la diversité des formations est effective.
Sondage effectué, plus de la moitié affichent des ambitions internationales, alors que le cursus s’est internationalisé ces dernières années, mais assez progressivement. La proportion croit régulièrement depuis 7 ans, et ce pour des raisons déclarées tenant plus à « la richesse des carrières internationales » et « à la possibilité d’avoir des carrières moins verticales et spécialisées qu’en France » , « spécialement en RH », qu’économiques ou sociales, tenant notamment aux difficultés perçues et réelles des marchés d’emploi. On soulignera aussi que les diplômés du CELSA trouvent stages et emplois assez facilement, malgré une association d’Alumni qui selon eux, « est perfectible » et « ne permet pas vraiment les contacts ». Tous sont utilisateurs des réseaux sociaux mais en perçoivent les limites et la nécessité de créer du « réseau humain ».
En résumé, de futurs DRH internationaux d’un niveau global permettant de faire de ce « cours » plus une suite de cas pratiques et d’échanges que de le faire à l’ancienne, à la magistrale, ce qui ennuierait tant le speaker que son auditoire. Dernière note concernant le niveau en anglais : conscients de leurs lacunes et de l’importance du sujet, plusieurs étudiants sont prêts à partir se perfectionner en immersion, entre leur « graduation » et leur premier emploi, VIE inclus. A suivre !