La Grande-Bretagne, ici Londres, est de longue date the place to be notamment pour celles et ceux qui opèrent dans les "métiers de la finance". Les crises de 2008 ont marqué des évolutions majeures ressenties par la contraction brutale des marchés d'emploi, dans un second temps par la transformation des compétences métiers nécessaires lorsque la demande redevint positive à partir de 2011.
En 2008, au mitan des crises, les retours des "expatriés" se sont fréquemment effectués de manière "imprévue", parfois même "at will", la volonté étant cette fois franchement plus à attribuer à l'employeur qu'au salarié. (Pour les non spécialistes du droit anglo-saxon, pensez-donc aux nombreuses séries dans lesquelles un salarié quitte "sa boîte" d'un jour à l'autre avec justement ... sa boîte, celle-ci en carton, portée d'une main et contenant ses quelques possessions personnelles. C'est l'illustration du principe de la séparation "at will", d'ailleurs plus américaine que britannique, et selon ce qui a été envisagé à la conclusion du contrat de travail.
Pour négocier fréquemment les conditions d'emploi et les contrats des expatriés, et à titre d'avant goût de mon intervention lundi soir, rappelons que le modèle contractuel et social français est particulièrement singulier, et n'est en aucune manière transposable ... ailleurs.
Cette caractéristique ne comporte pas que des inconvénients dès lors qu'on en a fait "le tour" et que des clauses qui en France, appartiennent au droit commun et/ou à la convention collective de la branche de rattachement, auront pu être négociées de gré à gré, avec néanmoins une grande sensibilité à la perception des habitudes françaises dans le reste du monde, à tort ou à raison, celle de salariés particulièrement "demanding", souhaitant disposer des "belt & braces" bien plus que toute autre nationalité. Ce qui est évidemment comme toute généralité parfaitement faux et malgré tout jalonné d'exemples et ... de contre exemples.
Mais Londres reste une place financière absolument majeure. Sans comparaison avec la situation d'avant 2008, parce que les compétences demandées ont évolué à la vitesse des marchés et les conditions dans lesquelles les français de Londres se voient proposer d'y travailler ont aussi donné lieu à plusieurs mutations. En clair, les "expatriés", fréquemment sous contrat local, sont de retour à Londres depuis plusieurs années, dans des contextes et des conditions qui ont profondément changé.
Pour en prendre la mesure, prendre la mesure des mutations, définir son projet et le jalonner, chercher pour trouver, ce qu'il faut négocier, ce qu'on doit obtenir ... l'Association HEC et son pôle Finance organisent lundi 1er juin prochain une conférence sur ce thème. 6 intervenants spécialisés (chasseur de tête, représentants métiers, expatriés à expériences denses, spécialiste mobilité internationale composeront le panel. Après la conférence, des "corners" sont prévus pour permettre à chacun d'évoquer avec le spécialiste de son choix ses questions au stade d'avancement de son projet dans chacun des métiers. Un cocktail suivra afin que chacun puisse prendre contact de manière informelle.
Il est encore temps de s'inscrire, les dernières places étant disponibles ci-dessous :
et/ou de contacter l'Association HEC et/ou INTELFI (Jacques-Olivier Meyer, intervenant lors de la conférence) pour toute précision au +33(0)1.47.56.11.81.