Les crises font ressortir la faiblesse devenue structurelle du commerce extérieur français et l'inversion des tendances par rapport à l'Allemagne, toujours premier client et fournisseur mais avec des termes de l'échange qui se sont inversés en 10 ans. La diffusion cette semaine de chiffres macro-économiques français fait ressortir que l'export serait de fait "réservé" aux grands groupes, alors que les produits des PMI méritent, mais peinent à trouver une clientèle internationale.
Les chiffres INSEE 2009 : les PME-PMI de 0 à 9 salariés (222 015 entreprises) exportent en proportion 10 fois moindre que les groupes du CAC 40, et plus grave, celles employant de 11 à 250 salariés ne font guère mieux. En résumé, 1 706 entreprises asssurent 74% des exportations françaises, grâce aux grands contrats !
Il y a donc un vrai déficit de compétences export (savoir vendre) au sein de certaines PMI, et celles qui "savent" comment exporter manquent, malgré les CCI, l'UCCIFE et ce dispositif français assez unique par les moyens qui lui sont affectés et le réseau existant, éprouvent des "difficultés de communication" avec celles qui auraient besoin d'acquérir de la compétence export.
En clair, les structures export françaises existant depuis des décennies et dont la réforme est en cours, notamment en relation avec la RGPP, peinent à remplir leurs objectifs, les PME/PMI ne sachant pas toujours clairement comment exprimer leurs attentes vis à vis de ces structures dont l'efficacité varie par région et dans le temps.
L'une des clés consiste à former les dirigeants opérationnels, DAF/RAF et les DRH lorsqu'ils existent dans les PME, à la mobilité internationale de leur personnel. C'est, au delà des obligations et de la conformité qui représentent toujours une part importante de la charge des structures RH, une nouvelle manière d'opérer, de l'identification des internationaux potentiels, à leur mobilisation sous les différents statuts possibles (mission, commuting, VIE, expatriation, détachement) à leur fidélisation ou leur localisation.
La mise en place d'une gestion internationale est justifiée pour toute PME-PMI à l'export, par principe. Cependant, une taille critique est nécessaire, et elle est mesurée par le nombre de personnes et la diversité des régions/pays à investir chaque année.
C'est pourquoi la DRH internationale partagée est l'un des nouveaux programmes proposés par Intelfi, de manière à ce que les PME-PMI disposent d'un niveau de professionalisme dans la gestion RH internationale équivalent à celui des grands groupes, tout en en partageant les coûts, soit directement entre elles, soit en passant par les syndicats professionnels ou leur CCI.
Cette solution est déjà utilisée par des clients du cabinets et leurs témoignages sont disponibles pour les entreprises à l'export intéressées par ce programme. Au sein des entreprises clientes, on échappe ainsi à un fatalisme consistant à penser que nos produits sont excellents, mais leur vente s'effectue mal, ou pas du tout. C'est d'ailleurs une question transversale qui se pose à l'ensemble de la "marque France", et qui justifiait le récent séminaire X-HEC-ENA, à travers nos exemples classiques de produits phares (TGV, Rafale) qui peinent à se vendre à l'étranger. En l'occurence, les grands contrats et les entreprises qui les portent peuvent éprouver les mêmes symptômes que les PME-PMI, pour des raisons différentes.
Pour obtenir la brochure "DRH international partagé pour les PME/PMI", demander à drhpartage(at)intelfi.com, ou Jacques-Olivier Meyer, +33.1.47.56.11.81