"Not In My BackYard" ou sa traduction élégante "pas de ça chez moi" mais ... je reconnais l'intérêt de la chose ... pour les autres. C'est exactement ce qui se passe pour un certain nombre de dirigeants et cadres pendant l'été, qui présentent toutes les caractéristiques désirées par les marchés de l'emploi pour changer de job, ou tout au moins mesurer leur attraction (employabilité dit-on) sous d'autres soleils professionnels, quitte à rester finalement dans le même poste, mais qui ne le font pas. Les congés sont le moment idéal pour y songer et dans 90% des cas, ne rien faire, la rentrée sera déjà assez pénible ainsi, pense t-on !
Les crises ont pour effet de dissuader, y compris parfois les meilleurs, de prendre tout risque, y compris celui de se frotter aux marchés alors que les opportunités abondent dans certains métiers/secteurs et compte-tenu de leurs caractéristiques d'expérience. Alors s'il y avait un message de rentrée à passer, ce serait "INBY", c'est-à-dire ça me concerne, ne serait-ce que pour s'auto-évaluer et faire définitivement fi des idées reçues (une sorte de "mother in law attitude") telles que :
1/ on ne change pas pendant la crise (j'ai commencé à travailler en 1989, c'est la crise depuis au moins aussi longtemps et ai changé 4 fois d'entreprise avant de créer la mienne). Ce furent les meilleurs moments en termes de responsabilités gagnées, d'apprentissage et d'adaptation à de nouveaux contextes humains et professionnels, et de rémunération; les meilleures progressions possibles, et de loin, s'effectuent non pas au sein d'une même entreprise mais à la faveur de changements.
2/ ne jamais prendre de risque, sans penser que le risque principal réside dans l'immobilisme et l'invisibilité, non pas celle de la fameuse cape d'invisibilité mais celle consistant à rester en poste pendant trop longtemps, jusqu'à ce qu'on vous y trouve si bien qu'on vous y oublie, là est le vrai risque, l'étape suivante consistant à aller se faire oublier ailleurs ou ... chez soi.
Conclusion : il vous appartient bien de déclencher les manoeuvres de curiosité vers l'extérieur, les autres entreprises ou mieux encore, les autres manières de valoriser vos compétences, pourquoi pas d'ailleurs en créant votre propre entreprise. Cela servira à tout le moins à vous positionner dans votre job actuel et à définir si ces séances qui peuvent aller de l'auto-satisfaction à l'auto-flagellation sont justifiées, comparativement à ce que les marchés vous réserveraient en cas de changement.
Oui, cela prend du temps, oui, je ne sais pas vraiment comment m'y prendre, oui ça risque de se savoir (et alors ?). Comment procéder ? Tout simplement en mettant en oeuvre non pas un outplacement, puiqu'on parle ici de dirigeants et de cadres en poste et destinés à le rester à un horizon prévisible (quelques mois, raisonnablement), mais une démarche structurée, validée telle que celle proposée par Intelfi à ses clients en poste, consistant à effectuer une session de "point-recherche" dans le cadre de l'activité du cabinet s'appelant "coeur de métier".
Quelques heures à consacrer à son avenir pour mieux le gérer dans son poste actuel, après l'avoir validé, évoluer dans la même entreprise et avoir validé la meilleure manière de procéder, ou commencer les recherches et opérations pour un poste dans une autre entreprise; c'est certainement la meilleure manière, en période de crises, c'est-à-dire en permanence, de conjurer les risques de lay-off dont chacun peut reconnaître qu'il les connaît, voire qu'elle les craint.
Pour en savoir plus, contactez Intelfi /Coeur de métier pour en parler, d'abord quelques minutes, tout simplement au +33(0)1.47.56.11.81 (extension directe) ou par e-mail jomeyer(at)intelfi.com. Comme pour les missions de mobilité internationale qui sont l'un des coeurs de métiers d'Intelfi, la mobilité intra-pays vous ouvre de multiples opportunités; à vous de les activer ou non, mais de grâce, faites le nécessaire pour en prendre connaissance. Excellente rentrée, en attendant !
Jacques-Olivier Meyer, DG Intelfi