Pour tous ceux intéressés par la mobilité internationale, pour les clients d'Intelfi aussi, les vacances d'été représentent une bonne occasion d'alimenter leur(s) projet(s) de mobilité internationale, à l'écart des préoccupations et du rythme trépidant du reste de l'année.
Pour certains, les vacances permettent d'éclaircir les intentions et les actions, de se positionner familialement ainsi que son projet professionnel, plus clairement que plongés dans le maelström des échéances, des différents domaines d'action, de la relation entreprise, de la maturité du projet dans le cadre familial, de la confirmation ou non d'une intention personnelle fermement ancrée ou ... un peu moins. En résumé, vacances = temps de pause indipensable à l'avenir et la réussite à l'international.
Pour d'autres, c'est le temps des remises en question, d'abord parce que l'idée consistant à passer ses vacances dans le pays envisagé pour une expat' aboutissent dans la grande majorité des cas à des observations biaisées. Ces constations sont fréquemment plus positives qu'elles ne le mériteraient par un examen en costume/tailleur plutôt qu'en maillot de bain (pourtant les vacances ne sont pas représentatives de la vie professionnelle sur place, c'est évident mais notamment pour les proches conduits à accompagner l'intéressé(e), cela peut être excessivement trompeur) ... donc ne passez pas vos vacances dans le pays où vous vous expatrieriez volontiers pour d'autres motifs que ... les vacances, vous risqueriez de vous tromper ... de bonne foi.
Tout ceci pour en arriver à la fameuse question qui se positionne dans le "top 5" annuel des questions-clients d'Intelfi les plus fréquentes : "que pensez-vous de mon projet, suis-je prêt(e)", exprimé sous des formes diverses, avec comme, lorsque chacun est assez investi dans un projet majeur, des écarts de perception frappants.
C'en est ainsi d'une DG ayant beaucoup travaillé son projet de mobilité, in extenso et in profudis, professionnellement validé jusqu'à disposer d'un draft de son futur contrat de très bonne qualité représentatif autant que possible des enjeux de carrière et d'abord du poste à l'étranger. Cette DG connaît son "net en poche" local et son "coût total employeur", a étudié et compris autant les différents statuts que sa fiscalité, sa protection chômage, santé, retraite dans l'état de destination et celui d'origine, l'existence, le contenu et l'intérêt éventuel des différentes conventions bi/tri ou multilatérales en matière fiscales ou sociale. Elle a autant que possible convaincu ses proches de la suivre et même de l'encourager.
Et voici qu'au bord de son chemin de décision, bien que "cutting the edge", elle se prend à douter de tout, et plus encore de son positionnement; elle sous-évalue son degré de préparation ... à tel point qu'elle finit par réussir à se donner raison; elle n'est (pas) plus prête, un round supplémentaire s'avère nécessaire. Contrairement à l'idée fréquemment reçue, la maîtrise de la technique mobilité internationale n'est pas le seul facteur "structurant" d'un tel projet et il n'est pas nécessaire de travailler au point d'être devenu soi-même expert de la fiscalité belgo-quatari (compétence assez unique sur la place de Paris) pour réussir. Le succès repose sur d'autres éléments, plus qualitatifs et personnels. Autrement dit par un client dont je reprendrai l'impérissable citation "point n'est besoin de connaître la mécanique en détail pour savoir conduire ... la voiture".
C'est bien la "posture" du "candidat" qui conditionne son succès. Après examen de l'ensemble des travaux préparatoires auxquels Intelfi a d'ailleurs travaillé avec cette cliente, l'échange a porté sur une analyse conjointe de la qualité et les difficultés d'une prise de décision qui ne doit, en aucun cas, être le fait d'un(e) autre que le professionnel concerné et ses proches (ce qui n'est pas antinomique avec la mise en oeuvre de différents outils qu'Intelfi a développé pour évaluer, au dela des questions les plus techniques, si c'est ou non le bon moment, ce qui resterait à entreprendre avec qui, et pour quelle durée, comment maximiser ses chances de succès.
Garantie de réussite, n'en demandons pas plus à l'international que dans son terrain professionnel domestique, augmentation des chances et perception positive de la mobilité internationale par rapport à la prise de risque qu'elle constitue, c'est plus l'utilité de cette démarche et ça se trouve être la fonction d'Intelfi au service de ses clients.
Et puiqu'il faut voir les deux facettes lorsqu'on évoque les "écarts de perception", la tâche plus ingrate et pourtant actuellement "fashionable" au moins dans l'expression est celle de "lanceur d'alerte".
Elle incombe aussi à Intelfi, et consiste à faire prendre conscience au client du cabinet que malgré sa perception positive de sa mobilité internationale, il y a encore "loin de la coupe aux lèvres". L'intéressé(e) a comme tant d'autres manifesté un intérêt poli pour l'international, validé au cours de ses études, au titre d'une expatriation nécessiarement accélératrice "booster" de carrières, un DRH a même pu l'y encourager, ce fonction croissante du caractère international de l'entreprise tant opérationnel que culturel; dit autrement, ces mobilités qui se décident "en moins de deux" (semaines/mois) dans le bureau d'un DRH sans nécessairement en connaître la destination sur le plan professionnel (le fameux what's next), avec une obligation de réussite et un poste d'origine déjà transformé et confié à un/une autre salarié(e) représentent pour le salarié et Intelfi consulté dans ces cas précis l'équivalent de l'ascension des Drus par la face Nord, ou le couloir Wymper, les grimpeurs s'y reconnaîtront immédiatement.
C'est ici que la capacité d'analyse et la force de conviction doib-vent être alliées, tant au service d'un oui que d'un non motivé face à une telle offre de job international. Quitte à ne pas disposer de ses pleines capacités au moment de décider si rapidement, et avec aussi peu d'informations ce qui peut faire basculer une carrière, autant utiliser son réseau s'il est disponible et compétent, autant aussi utiliser des compétences/expertises reconnues mais affectivement distantes, qui assisteront le salarié au cours du processus de prise de décision.
C'est d'autant plus simple que tout salarié qui se prendrait à accepter, mais un peu rapidement et sous la pression du "je ne peux pas refuser", "sinon je me grille", en langage boss anglo-saxon "you know Charles, it's once in a lifetime" et moi-même, ruminant cette antienne "je l'avais demandé, finalement on verra sur place", "le DRH m'a convaincu", "en voici un qui saura me suivre et s'occuper de ma carrière pendant et après mon expat" s'exposerait à un risque d'échec bien supérieur à celui d'un refus d'avant départ, soit très rapide, certes désagréable pour tous, mais pourtant nettement moins toxique et tueur de carrière chez cet employeur qu'un "oui" non étayé, dont les carences ne tarderont pas à se manifester, ce fonction quasi-croissante du degré d'éloignement par rapport à la base, l'anglais étant nettement plus concret que le français avec son "touch base". Et sur la base d'un "oui" concédé pour certaines des "bonnes mauvaises raisons" invoquées ci-dessus, on gagne 15 jours d'admiration des proches amis, collaborateurs et des années potentiellement difficiles. Prise de risque, certainement, mais risques calculés, et la mobilité internationale s'y prête fort bien, dès lors qu'on met en oeuvre une méthodologie.
Mais alors, comment au regard de ce qui précède, ne pas être excessivement prudent et refuser tout projet d'expat ? Toute proposition internationale ? C'est l'objet de ce qui suit, car la toxicité et la morbidité d'un "oui" un peu lâchement/rapidement concédés n'a rien à envier à celle d'un "non" d'abord motivé par une forme de peur instinctive, reptilienne au sens "coachien" du terme ...
En clair, Intelfi propose ses conférences, ateliers, formations, pas de coaching, jamais de coaching, du lancement, du suivi, de l'accompagnement au sens construire ensemble/co-opération afin d'évaluer un projet naissant ou senior et de le modifier/compléter/amender pour accroître ses chances de succès, et de se positionner dans ce projet, ce qui requiert une certaine dualité d'esprit (ne comptez pas sur le cabinet pour utiliser le jargon médical qui fait les délices de certain(e)s et qui confine à de l'exercice illégal de la médecine. Ainsi, le "faire son deuil" parfois malheureusement justifié dans la "vraie vie" n'a pas grand chose à faire dans la préparation d'une mobilité professionnelle à l'international, ni dans 99% des occasions et évènements RH, et heureusement !
Point de querelle anciens vs modernes ici, trop long, théorique et potentiellement "irrelevant" ; simplement cette idée qu'Intelfi est pour ses clients au mieux un catalyseur, en marche normale une partie du processus fait de spécialisation et de neutralité, et qu'il ne détient ni pierre philosophale, ni élixir de vérité; dit autrement, le métier du cabinet consiste d'abord à (re) produire un processus, à l'adapter à chaque cas particulier, fondé sur de très nombreux cas traités au fil des années (env. 2 500) de notre niche, c'est cette spécialisation qui produit et garantit la qualité. Et pas d'économies d'échelle puisque chaque cas est particulier.
La comparaison est simple d'un point de vue pratico-pratique avec les nouveaux défis de la médecine gériatrique : l'opération de la cataracte à laquelle les prévisions des économistes de la santé estiment qu'au moins 3/4 des futures personnes âgées n'échapperont pas. Notez d'ailleurs qu'une fois senior dans le monde du travail (45 ans après un rapide sondage au sein d'Intelfi donc constitué de ... seniors pour sa quasi-totalité), vous n'aurez accompli mutatis mutandis que la moitié du chemin avant de subir cette fameuse opération. De la à en déduire que le sénior professionnel ne l'est en tout cas aucunement dans sa chair, et certainement pas pour des raisons de vision ...
Le lien senior pro/vrai d'âge/prévision d'une intervention ophtalmologique de la cataracte serait une relation du type C = 2S (C étant l'âge auquel l'opération oculaire est en moyenne recommandée, S étant l'âge auquel on est considéré par la communauté professionnelle comme étant sénior, ou version préférable, si S = 45, alors, on ajoutera son propre facteur de vieillissement F s'il est positif (ex : 25), ce qui signifie que bien que la séniorité administrative est fixée à 45 ans, la séniorité effective de l'auteur, certes auto-évaluée, est envisagée autour de 45 + 25 = 70 ans, plus flatteur d'un point de vue professionnel, plus ennuyeux du point de vue oculaire, puisque C, âge de l'intervention, est alors abaissé d'une vingtaine d'années. On vous épargnera ici le facteur correctif de C si F conduit à la diminution de C, qui est à la fois sur le plan du calcul une aberration et en termes d'économie de la santé, un facteur de surdiagnostic et de surinterventions, risques inclus (cf. le dossier prostate/PSA comme illustration bien plus formelle et sérieuse de ces questions).
En résumé, adressez-vous de préférence à des professionnels actifs et reconnus sur leur micro-niche plus qu'à des spécialistes "en tout", notamment quant aux questions de la mobilité professionnelle internationale, qui n'a finalement pas grand rapport avec la GRH telle que le législateur français et la réglementation, les branches professionnelles l'ont définie. On ne part pas plus à l'étranger qu'on ne se fait opérer de la cataracte parce qu'un texte de loi l'aurait imposé. Mais la GPRH, elle, est définie par des lois et règlementations, au moins suivant le principe de la compétence territoriale; vérité en deça des frontières franco -sthg, erreur au delà des frontières sthg-France (Merci Pascal).
Choisir son prestataire, qu'il s'agisse de cataracte ou d'une mobilité interationale, procède mutatis mutandis de quelques éléments communs.Dans les deux cas,
N°1, c'est la recommandation d'un nom, un témoignage crédible d'amis ou relations, le prestige d'une adresse "triangle d'or", le nom voire une lignée de mandarins, le confort de la moquette des locaux de réception, la présence d'un voiturier, les honoraires, les suppléments d'honoraires, l'amabilité du personnel des premiers cercles entourant l'homme de l'art (dans une profession qui se féminise mais dont la pyramide des âges accentue encore les artefacts de celle des médecins d'autres qualifications et domaines de spécialité, sans nénamoins savoir qui s'occupera de vous le jour J. On a beau feindre de ne pas être gêné par cela, puisqu'on y est obligé, ce serait autrement plus confortable de connaître intuitu personae celui ou celle qui peut vous rendre une meilleure vue, ou tout autre service à caractère médico-chirurgical;
N°2, la capacité d'une femme ou d'un homme à avoir répété plusieurs milliers de fois le bon geste, quitte à être, à force devenu(e) spécialiste de cette action et être renommé uniquement pour cela. Toutes les études d'efficience menées en matière d'économie de la santé démontrent sans conteste que c'est le nombre de cas pratiqués en valeur absolue qui augure le mieux des succès à venir, et qu'à contrario, la multi-spécialisation (expression polie qualifiant certains "généralistes", qu'il s'agisse de conseil médical ou managérial) pose un pronostic de succès moindre, quel que soit le bout par lequel la question est traitée, observée et conclue.
Ceci dit,
1 - si l'international est pour vous un axe de réflexion, mieux d'action, notamment si vous êtes responsable d'entreprise, Country Manager, DRH, Directeur Financier, en poste ou "to be", de près ou de loin conduit(e)(s) formellement ou informellement à traiter des questions de mobilité internationale des salariés, produire des avis censés être intéressants sur cette gestion très particulière, être en charge des aspects concrets de la mobilité, en évaluer le coût présent et prévisionnel, devoir rendre une politique RH internationale plus réaliste et mieux appliquée, moins chère, "fidélisante", tranchant entre ces deux objectifs antinomiques que sont les économies d'une part, et la fidélisation des salariés (re) découvrant un vaste monde empli de tentations, on n'évoque ici que la partie professionnelle malgré l'origine "Wildesque" de la fameuse citation ...
2 - si vous avez en tête,mieux encore en mains un projet de mobilité à titre professionnel, personnel et familial, non nécessairement daté et organisé, et cherchez à vous positionner, bénéficier d'un diagnostic quant à votre degré de préparation, la faisabilité de votre projet, ce qui resterait à entreprendre avant d'y aller, ou bien vous êtes en amont et caressez cette belle idée sans avoir pour le moment poussé votre réflexion plus loin, pris que vous êtes par les sujétions et contingences de vos fonctions actuelles
3 - Si vous pensez être préparé, c'est d'abord parce que vous avez travaillé les différents et nombreux sujets directement ou indirectement posés par une mobilité internationale, et souhaitez un avis spécialisé avant d'y aller, sachant que rien n'est plus complexe et trompeur que d'être son propre conseil,
On y vient, c'est pourquoi comme chaque année, Intelfi participe et anime directement plusieurs formats de conférences, ateliers et travaux dirigés. A venir dans un futur très proche, Intelfi anime deux ateliers,
http://www.arts-et-metiers.asso.fr/uploads/userfiles/30977/files/EvenementsCarrieresSeptembre2014.pdf
Le second à l'Association HEC le 9 octobre après-midi, à HEC Alumni à Paris dans le VIII ème :
Et d'autres dates, formats et contenus intra et inter-entreprises, "demandez le programme", sachant qu'Intelfi est plus volontiers spécialiste du sur-mesure, de la boutique, de l'artisanat, du cousu-main, des cas particuliers que de la grande distribution ou du Blockbuster censé couvrir le marché de vérités qui ... ne passionnent pas vraiment les clients, puisqu'ils y ont déja eu accès et fréquemment ont bâti leurs projets sur ces bases.
Contactez Intelfi pour toute proposition de séminaire ou atelier, ainsi que des possibilités de collaboration si vous êtes expérimenté dans l'un des domaines de compétences du cabinet, aux coordonnées ci-dessous :
jomeyer(at)intelfi.com • +33(0)1.47.56.11.81 • Pour en savoir plus, demandez plaquettes,brochures, dépliants, qui vous seront adressés suivant votre préférence par e-mail ou courrier postal. Intelfi se présente aussi soit chez ses futurs clients, soit au cabinet trois fois par an sur invitation, soit et c'est "l'objet" de ce "post".
Enfin, nouvelle rubrique, la LECTURE DU MOIS, utile tant aux opérationnels internationaux ou désireux de le devenir qu'aux candidats à la mobilité internationale, primo-accédants ou déjà présents dans des pays tiers "avant", soit aux DRH soucieux de parfaire leurs compétences opérationnelles sur la fonction telle qu'elle est considérée et pratiquée hors de France, tant la spécificité française est adaptée à son contexte et nécessite de nombreuses adaptations.
Chez "HARVARD BUSINESS SCHOOL PRESS", dans la collection THE NEW SCIENCE OF HUMAN CAPITAL, "Beyond HR", par John W. Boudreau & Peter M. Ramstad (www.hbspress.org), ISBN-13 : 978-1-4221-0415-6. C'est une somme qui déplace justement l'intérêt et la charge des fonctions RH vers les opérationnels, comme la tendance naturelle le montre depuis une dizaine d'années. Quelle que soit l'opinion des spécialistes RH ou opérationnels sur ces "transferts de charges", l'analyse des faits est précise et les nouveaux équilibres fort bien analysés.
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