LA NOUVELLE MOBILITE INTERNATIONALE : PARTIR, REUSSIR, REVENIR. LE SITE INFORMEL & INFORMATIF D'INTELFI, SOCIETE DE CONSEIL EN RH & MOBILITE INTERNATIONALE

Hit Parade

A lire dans LES ECHOS paraissant ce jour le Hit Parade des salaires des patrons du CAC 40". Hors Stock-Options, les rémunérations sont stables ou légèrement croissantes. Et le tableau "Stock-Options" est très parlant. Du point de vue d'Intelfi, les PME-PMI ont connu sur la même période une légère décrue, attribuable à la moindre utilisation des Stock-Options. Détails : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

ELECTIONS : suites

Les résultats des élections sont détaillés dans Le Monde à paraître à midi. Pendant l'intertour, Intelfi poursuit son développement (toutes proportions gardées) en mettant à la disposition des clients PME-PMI internationaux une nouvelle ligne de service intitulée : DRH internationale partagée. Il s'agit de faire bénéficier les PME-PMI les plus dynamiques à l'international des méthodes et process déjà utilisés par les grandes entreprises, alors que les coûts d'analyse et de mise en oeuvre liés aux multiples cas particuliers et à leur technicité restent importants. Intelfi résoud cette question en partageant le coût de ses interventions entre PME-PMI présentant des questions communes. Le partage s'opère au profit de branches professionnelles, groupement d'entreprises, services publics et para-publics d'appui à l'export ou groupes ad hoc dont Intelfi facilite la formation.
Les services Intelfi proposés sont regroupés sous l'accroche : "identifier, motiver, fidéliser et développer les collaborateurs internationaux". Documentation disponible sur Intelfi et directement au +33.1.47.56.11.81. J.-O. MEYER, DG INTELFI.

JOURNAL DE LA SEMAINE 15/16

La semaine qui vient de s'achever a été dominée par le thème de la rémunération des dirigeants. . Les conditions de départ de M. Noël FORGEARD suscitent une nouvelle polémique bien décrite dans LES ECHOS de vendredi. Précédemment, c'est la rémunération du patron d'EIFFAGE qui a fait la une dans la plupart des titres de PQN et presse économique. M. Jean-François ROVERATO se voit reprocher l'attribution de 195 000 actions gratuites sur 2006 et 2007. Ecouter le podcast en ligne et relire les articles parus dans LE FIGARO. A lire aussi l'étude LE MONDE/LA STAMPA/EL PAIS sur la gouvernance des entreprises suivant 3 critères : Proportion de membres indépendants dans le conseil, part de l'actionnariat salarié/total, information sur la rémunération des dirigeants. EXXON arrive au 1er rang, suivie par Wal-Mart, Royal Dutch, BP, General Motors, Chevron, Daimler Chrysler... la suite dans LE MONDE daté du mardi 10 avril dernier supéco.
Autre thème récurrent, celui de l'actionnariat salarié et du poids, parfois involontaire, pris par les salariés lorsqu'ils représentent une part significative de l'actionnariat. On rappelle SAFRAN et plus récemment EIFFAGE pour qui l'actionnariat des salariés est d'un secours majeur dans l'OPA menée par SACYR. Rappelons que les actionnaires salariés d'EIFFAGE ne pourraient pas apporter leur soutien à SACYR puisque leur épargne salariale est logée dans une SICAV dont le gestionnaire est le seul décisionnaire des orientations (sur indication de la direction de l'entreprise), contrairement au FCPE qui offre en principe la possibilité au Conseil de surveillance d'opter pour le soutien lui semblant le mieux adapté. Plus sur le fond, le débat se poursuit aussi sur l'ampleur des évolutions ouvertes par la loi du 30/12/06 dernier portant sur l'épargne salariale. Après avoir retourné la question dans la plupart des directions possibles, les observateurs concluent à l'ambition limitée du texte et plus encore à la mise en oeuvre délicate de mesures extrèmement ciblées... voire clientélistes. Enfin et c'et repris par la presse américaine, la question des rémunérations en forte hausse des patrons néerlandais. On retient qu'en 4 ans, la rémunération du patron d'ING, M. Michel TILMANT, a progressé de 316%... ce qui resterait une décision parfaitement privée et le cas échéant moralement contestable si l'ancien ministre travailliste n'était devenu administrateur de la banque et avait formellement approuvé cette augmentation ainsi que celle de 60% de la rémunération des membres du conseil.
En résumé, les obligations de transparence nouvellement imposées aux entreprises quant à la rémunération de leurs dirigeants fonctionnent : elles révèlent les pratiques précédemment cachées, sans apparemment modifier la nature même de ces habitudes. Et ce ne sont probablement pas les réprobations des politiques relayées par la presse qui y changeront quelque chose.
A suivre : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

Journal de la semaine

La période est chargée et les billets du Blog vont prendre une forme et un rythme différents. Avant la refonte du site prévue en août prochain, c'est l'actualité de la semaine qui sera mise en ligne, au moins chaque lundi et plus souvent si elle le justifie. Prochaine publication le lundi 16 avril.
Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

Epargne salariale : le cas EIFFAGE

EIFFAGE est confrontée à la montée hostile de SACYR dans son capital et souhaite bloquer l'épargne salariale de ses salariés pour éviter tout renversement d'alliance. Alors, quelle est le droit exact de la société à obliger ses salariés à lui rester fidèle dans un cadre, celui de l'épargne salariale et de l'actionnariat salarié, dont on rappele que les avantages concédés (abondement, fiscalité) le sont en contrepartie d'un certain nombre d'éléments, le point :
1 - 20% des actions EIFFAGE sont détenues par ses salariés
2 - C'est une proportion qui place la Société dans le top 10 France du capital détenu par les salariés
3 - C'est un atout en termes de protection du capital ...
4 - ...sauf si une motivation externe pouvait entrainer des cessions massives (Cas AIR FRANCE)
5 - Si les titres étaient placés dans un FCPE, son conseil de surveillance pourrait décider librement de cessions
6 - Les titres EIFFAGE sont abrités dans une structure inhabituelle de SICAV dont la gestion est réservée
7 - En clair, les salariés n'ont pas la même liberté qu'en FCPE pour décider du sort de leur actionnariat
EIFFAGE peut donc empêcher ses salariés de céder leurs titres si cette option lui permet de mieux résister à l'attaque de SACYR. Cependant, les dernières informations disponibles montrent que l'attaquant pourrait probablement se passer de l'actionnariat salarié pour atteindre les 33%.
Quelle que soit l'issue, l'affaire marque un changement de comportement et une nécessaire information des salariés actionnaires qui ne se préoccupent pas toujours de la gestion de leur épargne et des supports de placement choisis.
A suivre : J.-O. MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

FRANCE : IR à la source (suite)

Après avoir annoncé à grand renfort de comm. la mise en place de l'imposition des revenus à la source dès 2008 en France puis opéré un prudent silence sur le sujet, le ministère de l'économie revient (une dernière fois) avant les présidentielles sur ce sujet : son communiqué précise que l'IR prélevé à la source serait possible en 2010. (on ne voit pas bien pourquoi cette nouvelle échéance qui n'est d'ailleurs pas motivée). Il faut préciser que les dernières informations mises à disposition du public limiteraient le prélèvement de l'IR à la source aux traitements, salaires et pensions de retraite, excluant donc les revenus du capital et sans prévoir aucune compensation pour les entreprises qui deviendront de fait collectrices de l'IR. Dans ces conditions, rien d'étonnant au comportement du MEDEF sur ce dossier; rappelons que sans marquer formellement sa désapprobation sur ce projet, ses différentes instances ont émis de telles réserves que le projet devient difficilement imaginable sans un soutien affiché de ses adhérents.
Imaginons dans un 2ème temps (une fois les élections passées) qu'une partie de l'amélioration du taux de recouvrement de l'IR puisse revenir aux entreprises qui en seront à l'origine, par exemple pour faciliter la mise en oeuvre des systèmes de prélèvement de l'IR dans les entreprises. C'est une idée intéressante mais qui manque de moyens : on ne compterait que 500 millions d'IR collectés en surplus, soit un reversement parfaitement symbolique ...inutile.
A suivre : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

REMUNERATION DES PATRONS ALLEMANDS

Dans LES ECHOS, article sur la rémunération des patrons allemands qui suit une tendance de fond depuis 5 ans : des rémunérations qui progressent tant en niveau qu'en structure. A lire et comparer avec les évolutions constatées dans les autres états de l'OCDE, en relation avec les performances des entreprises qui les emploient. REMUNERATIONS & Carrières internationales publiera prochainement un comparatif européen de la progression des rémunérations des dirigeants en Europe depuis 5 ans.
A suivre : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

UPDATED STOCK-OPTIONS

Stock Options: DELL dans une position délicate
Si l'affaire des Stock options d'APPLE semble se résorber progressivement (Rappelons qu'Apple est traitée comme les autres entreprises ayant "updaté" leurs SO), il n'en va pas de même pour DELL. Alors que le fondateur historique (Michael DELL) a repris les rênes de la société depuis quelques semaines, il se retrouve maintenant en pleine crise financière.La société vient en effet d'annoncer qu'elle ne serait pas dans les temps pour rendre à la SEC (Securities and Exchange Commission) les informations qu'on leur avait demandé de produire suite à la mise en évidence de malversations, et de modifications comptables sur les dates d'attribution des options. Ces documents devraient selon Dell être disponibles le 18 avril. To be continued : A suivre : J.O. MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

REFUS DE BONUS

Gerald GRINSTEIN, PDG de Delta Airlines, a déclaré renoncer aux indemnités contractuelles prévues en cas de sortie du statut de faillite actuel de l'entreprise. Il a en remplacement créé un plan d'intéressement pour 1 200 managers et 39 000 employés de la compagnie. Au dela de sa générosité, ce plan doit permettre d'accroître la flexibilité des salariés d'une compagnie en pleine restructuration et de maintenir un taux de syndicalisation encore très peu élevé comparé aux entreprises du secteur.
A suivre : Jacques-Olivier Meyer - DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81

IRPP France : vers une simplification ?

Si le prélèvement de l'IR à la source a fait les gros titres de la presse française il y a 6 mois, c'est depuis le silence radio sur ce thème. On voit mal comment les échéances pourraient être tenues d'autant plus que les quelques communications récentes, y compris celle du MEDEF, sont plutôt réservées sur le sujet. Le Député Didier MIGAUD (PS) propose une mesure bien plus simple, sans effets sur la collecte, mais qui aurait pu être adoptée il y a longtemps : il s'agirait de rendre visible le taux moyen d'imposition (IR) des contribuables fiscalisés en France, de manière à rendre fidèlement compte du taux réel de prélèvement fiscaux ... et d'en finir avec les déclarations de ceux qui "payent 50% d'impôts" et ce ceux qui les défendent. Seuls les contribuables disposant de plus de 300 000 € de revenu annuels voient taux moyen et marginal très voisins. Pour les autres (99,85%) assujettis à l'IR en France, cette présentation ne peut qu'apporter plus de transparence, ce qui n'est absolument pas inutile...
A suivre : Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81