Visite ce matin au salon de l'éducation et de l'orientation à Paris à l'Espace Champerret . Quant au lien entre les études, l'orientation, l'éduction et les carrières internationales, on remarque d'un coup d'oeil la place croissante (malgré tout modeste) prise par des écoles et universités étrangères, venues à l'instar de leurs homologues écoles de commerce et d'ingénieur françaises promouvoir leurs cursus et les débouchés.
Les établissements nord-américains promeuvent l'employabilité de leurs jeunes diplômés, et des cursus mélangeant les cours "qualifiants" et les stages permettant, sous conditions, l'obtention de crédits. Ainsi, HEC Montréal propose un cursus "grande école" de 3 ans, aménageable sur 5 années, de manière à permettre non seulement une éventuelle année de césure, classique, mais aussi des stages de moyenne et longue durée, validant suivant leur apport une partie du cursus en "équivalent cours".
Comparativement, l'offre d'études françaises est très vaste (on regrette juste que ce type de salon soit surinvesti par les écoles et formations payantes, les filières universitaires étant absentes ou sous représentées), mais les modes d'apprentissage français peuvent sembler décalés et peu pragmatiques par rapport à l'enseignement qui en est fait dans d'autres pays. L'international est donc, avant même les premiers pas dans la vie professionnelle et un éventuel projet d'expatriation, une piste à explorer, pour celles et ceux qui souhaiteraient accéder à "d'autres manières d'apprendre".
C'est ici que le lien avec les carrières internationales s'opère naturellement; il n'y a pas plus international par nature et par culture qu'un adolescent ou un jeune adulte ayant vécu durablement dans un autre pays que le sien. Plus tard, ce sont ces mêmes double culture et les cas échéant double-diplômés qui forment les expatriés les plus adaptables, performants et heureux, pas nécessairement d'ailleurs dans les pays dans lesquels ils ont précédemment vécu étant enfants ou jeunes adultes.
En résumé, la fonction croissante liant l'âge et le succès d'une expatriation est bien connue. Il est rare de réussir sa 1ère expatriation à 45 ans et plus. Ce sont bien les enfants et les jeunes adultes ayant acquis très jeunes l'expérience d'autres cultures qui présentent les chances les plus élévées de succès ultérieur en tant qu'expatriés.
C'est aussi ce que les témoignages des clients d'Intelfi sur leurs enfants adolescents reportent, à travers notamment la question du choix d'un établissement scolaire à l'étranger. Ce choix est stratégique, bien moins pour conserver une progression parallèle à celle que l'enfant aurait obtenue en restant en France, que pour développer, lorsque c'est possible dans le système scolaire ou universitaire local, ces compétences interculturelles qui feront des années plus tard la différence. Pour nos clients expatriés, les différents cursus envisageables pour leurs enfants deviennent l'un des facteurs-clé de décision pour une région, un pays ou une ville. C'est l'une des priorités qui émerge depuis environ 5 ans dans les projets d'expatriation sur lesquels Intelfi intervient.