Ca y est, nous y sommes, en 2015.
Intelfi et sa fidèle équipe vous souhaitent une bonne et belle nouvelle année, essentiellement internationale ! Que nos clients passés et futurs puissent conforter leurs situations/projets dans d'autres pays que la France (l'expérience et les statistiques montrent que nos clients partent de plus en plus loin, et particulièrement en Asie où la nécessité que nous disposions d'un bureau permanent est désormais confirmée, au delà de nos fidèles correspondants depuis déjà ... 10 ans. C'est qu'en 2015, Intelfi fêtera sa 10ème année. Vous en saurez plus au cours de ces prochains mois, straight to the ... east !
En attendant cette "celebration", place à celles plus intimes de la nouvelle année avec celles et ceux qui vous sont chers and again, All the Best for 2015.
Jacques-Olivier Meyer, Managing Partner, INTELFI, jomeyer(at)intelfi.com, +33(0)1.47.56.11.81
A 18H30 mardi prochain, l'atelier "Cap sur l'International" a lieu aux Salons Anatole France. Il est organisé par les services du développement économique de Levallois-Perret dans le cadre de ses ateliers performance. On y parlera tant expatriations qu'exportations, concrètement, et en présence d'une assemblée réunissant des représentants du CG 92 qui accompagnent les entreprises à l'export, de spécialistes des PME, de la SNECI, et du Conseiller municipal aux relations internationales et d'Intelfi.
On y verra les nouvelles conditions de la mobilité internationale, celles mises en oeuvre par la mondialisation et les conditions de compétitivité qu'elle promeut. Rémunération internationale, protection sociale, fiscalité applicable, politiques des gestion des carrières internationales et de mobilité, comment négocier avec ses salariés et son employeur : autant de sujets qui seront mis en perspective lors de cette soirée.
Tous les détails sont disponibles ci-joint. Ce sera la dernière manisfestation à laquelle INTELFI participera en 2014. Le calendrier 2015 est déjà bien rempli avec un séminaire HEC / Intelfi le lundi 19/01/2015.
Bonne fin d'année internationale. Jacques-Olivier Meyer, DG INTELFI - +33(0)1.47.56.11.81
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Pour tous ceux intéressés par la mobilité internationale, pour les clients d'Intelfi aussi, les vacances d'été représentent une bonne occasion d'alimenter leur(s) projet(s) de mobilité internationale, à l'écart des préoccupations et du rythme trépidant du reste de l'année.
Pour certains, les vacances permettent d'éclaircir les intentions et les actions, de se positionner familialement ainsi que son projet professionnel, plus clairement que plongés dans le maelström des échéances, des différents domaines d'action, de la relation entreprise, de la maturité du projet dans le cadre familial, de la confirmation ou non d'une intention personnelle fermement ancrée ou ... un peu moins. En résumé, vacances = temps de pause indipensable à l'avenir et la réussite à l'international.
Pour d'autres, c'est le temps des remises en question, d'abord parce que l'idée consistant à passer ses vacances dans le pays envisagé pour une expat' aboutissent dans la grande majorité des cas à des observations biaisées. Ces constations sont fréquemment plus positives qu'elles ne le mériteraient par un examen en costume/tailleur plutôt qu'en maillot de bain (pourtant les vacances ne sont pas représentatives de la vie professionnelle sur place, c'est évident mais notamment pour les proches conduits à accompagner l'intéressé(e), cela peut être excessivement trompeur) ... donc ne passez pas vos vacances dans le pays où vous vous expatrieriez volontiers pour d'autres motifs que ... les vacances, vous risqueriez de vous tromper ... de bonne foi.
Tout ceci pour en arriver à la fameuse question qui se positionne dans le "top 5" annuel des questions-clients d'Intelfi les plus fréquentes : "que pensez-vous de mon projet, suis-je prêt(e)", exprimé sous des formes diverses, avec comme, lorsque chacun est assez investi dans un projet majeur, des écarts de perception frappants.
C'en est ainsi d'une DG ayant beaucoup travaillé son projet de mobilité, in extenso et in profudis, professionnellement validé jusqu'à disposer d'un draft de son futur contrat de très bonne qualité représentatif autant que possible des enjeux de carrière et d'abord du poste à l'étranger. Cette DG connaît son "net en poche" local et son "coût total employeur", a étudié et compris autant les différents statuts que sa fiscalité, sa protection chômage, santé, retraite dans l'état de destination et celui d'origine, l'existence, le contenu et l'intérêt éventuel des différentes conventions bi/tri ou multilatérales en matière fiscales ou sociale. Elle a autant que possible convaincu ses proches de la suivre et même de l'encourager.
Et voici qu'au bord de son chemin de décision, bien que "cutting the edge", elle se prend à douter de tout, et plus encore de son positionnement; elle sous-évalue son degré de préparation ... à tel point qu'elle finit par réussir à se donner raison; elle n'est (pas) plus prête, un round supplémentaire s'avère nécessaire. Contrairement à l'idée fréquemment reçue, la maîtrise de la technique mobilité internationale n'est pas le seul facteur "structurant" d'un tel projet et il n'est pas nécessaire de travailler au point d'être devenu soi-même expert de la fiscalité belgo-quatari (compétence assez unique sur la place de Paris) pour réussir. Le succès repose sur d'autres éléments, plus qualitatifs et personnels. Autrement dit par un client dont je reprendrai l'impérissable citation "point n'est besoin de connaître la mécanique en détail pour savoir conduire ... la voiture".
C'est bien la "posture" du "candidat" qui conditionne son succès. Après examen de l'ensemble des travaux préparatoires auxquels Intelfi a d'ailleurs travaillé avec cette cliente, l'échange a porté sur une analyse conjointe de la qualité et les difficultés d'une prise de décision qui ne doit, en aucun cas, être le fait d'un(e) autre que le professionnel concerné et ses proches (ce qui n'est pas antinomique avec la mise en oeuvre de différents outils qu'Intelfi a développé pour évaluer, au dela des questions les plus techniques, si c'est ou non le bon moment, ce qui resterait à entreprendre avec qui, et pour quelle durée, comment maximiser ses chances de succès.
Garantie de réussite, n'en demandons pas plus à l'international que dans son terrain professionnel domestique, augmentation des chances et perception positive de la mobilité internationale par rapport à la prise de risque qu'elle constitue, c'est plus l'utilité de cette démarche et ça se trouve être la fonction d'Intelfi au service de ses clients.
Et puiqu'il faut voir les deux facettes lorsqu'on évoque les "écarts de perception", la tâche plus ingrate et pourtant actuellement "fashionable" au moins dans l'expression est celle de "lanceur d'alerte".
Elle incombe aussi à Intelfi, et consiste à faire prendre conscience au client du cabinet que malgré sa perception positive de sa mobilité internationale, il y a encore "loin de la coupe aux lèvres". L'intéressé(e) a comme tant d'autres manifesté un intérêt poli pour l'international, validé au cours de ses études, au titre d'une expatriation nécessiarement accélératrice "booster" de carrières, un DRH a même pu l'y encourager, ce fonction croissante du caractère international de l'entreprise tant opérationnel que culturel; dit autrement, ces mobilités qui se décident "en moins de deux" (semaines/mois) dans le bureau d'un DRH sans nécessairement en connaître la destination sur le plan professionnel (le fameux what's next), avec une obligation de réussite et un poste d'origine déjà transformé et confié à un/une autre salarié(e) représentent pour le salarié et Intelfi consulté dans ces cas précis l'équivalent de l'ascension des Drus par la face Nord, ou le couloir Wymper, les grimpeurs s'y reconnaîtront immédiatement.
C'est ici que la capacité d'analyse et la force de conviction doib-vent être alliées, tant au service d'un oui que d'un non motivé face à une telle offre de job international. Quitte à ne pas disposer de ses pleines capacités au moment de décider si rapidement, et avec aussi peu d'informations ce qui peut faire basculer une carrière, autant utiliser son réseau s'il est disponible et compétent, autant aussi utiliser des compétences/expertises reconnues mais affectivement distantes, qui assisteront le salarié au cours du processus de prise de décision.
C'est d'autant plus simple que tout salarié qui se prendrait à accepter, mais un peu rapidement et sous la pression du "je ne peux pas refuser", "sinon je me grille", en langage boss anglo-saxon "you know Charles, it's once in a lifetime" et moi-même, ruminant cette antienne "je l'avais demandé, finalement on verra sur place", "le DRH m'a convaincu", "en voici un qui saura me suivre et s'occuper de ma carrière pendant et après mon expat" s'exposerait à un risque d'échec bien supérieur à celui d'un refus d'avant départ, soit très rapide, certes désagréable pour tous, mais pourtant nettement moins toxique et tueur de carrière chez cet employeur qu'un "oui" non étayé, dont les carences ne tarderont pas à se manifester, ce fonction quasi-croissante du degré d'éloignement par rapport à la base, l'anglais étant nettement plus concret que le français avec son "touch base". Et sur la base d'un "oui" concédé pour certaines des "bonnes mauvaises raisons" invoquées ci-dessus, on gagne 15 jours d'admiration des proches amis, collaborateurs et des années potentiellement difficiles. Prise de risque, certainement, mais risques calculés, et la mobilité internationale s'y prête fort bien, dès lors qu'on met en oeuvre une méthodologie.
Mais alors, comment au regard de ce qui précède, ne pas être excessivement prudent et refuser tout projet d'expat ? Toute proposition internationale ? C'est l'objet de ce qui suit, car la toxicité et la morbidité d'un "oui" un peu lâchement/rapidement concédés n'a rien à envier à celle d'un "non" d'abord motivé par une forme de peur instinctive, reptilienne au sens "coachien" du terme ...
En clair, Intelfi propose ses conférences, ateliers, formations, pas de coaching, jamais de coaching, du lancement, du suivi, de l'accompagnement au sens construire ensemble/co-opération afin d'évaluer un projet naissant ou senior et de le modifier/compléter/amender pour accroître ses chances de succès, et de se positionner dans ce projet, ce qui requiert une certaine dualité d'esprit (ne comptez pas sur le cabinet pour utiliser le jargon médical qui fait les délices de certain(e)s et qui confine à de l'exercice illégal de la médecine. Ainsi, le "faire son deuil" parfois malheureusement justifié dans la "vraie vie" n'a pas grand chose à faire dans la préparation d'une mobilité professionnelle à l'international, ni dans 99% des occasions et évènements RH, et heureusement !
Point de querelle anciens vs modernes ici, trop long, théorique et potentiellement "irrelevant" ; simplement cette idée qu'Intelfi est pour ses clients au mieux un catalyseur, en marche normale une partie du processus fait de spécialisation et de neutralité, et qu'il ne détient ni pierre philosophale, ni élixir de vérité; dit autrement, le métier du cabinet consiste d'abord à (re) produire un processus, à l'adapter à chaque cas particulier, fondé sur de très nombreux cas traités au fil des années (env. 2 500) de notre niche, c'est cette spécialisation qui produit et garantit la qualité. Et pas d'économies d'échelle puisque chaque cas est particulier.
La comparaison est simple d'un point de vue pratico-pratique avec les nouveaux défis de la médecine gériatrique : l'opération de la cataracte à laquelle les prévisions des économistes de la santé estiment qu'au moins 3/4 des futures personnes âgées n'échapperont pas. Notez d'ailleurs qu'une fois senior dans le monde du travail (45 ans après un rapide sondage au sein d'Intelfi donc constitué de ... seniors pour sa quasi-totalité), vous n'aurez accompli mutatis mutandis que la moitié du chemin avant de subir cette fameuse opération. De la à en déduire que le sénior professionnel ne l'est en tout cas aucunement dans sa chair, et certainement pas pour des raisons de vision ...
Le lien senior pro/vrai d'âge/prévision d'une intervention ophtalmologique de la cataracte serait une relation du type C = 2S (C étant l'âge auquel l'opération oculaire est en moyenne recommandée, S étant l'âge auquel on est considéré par la communauté professionnelle comme étant sénior, ou version préférable, si S = 45, alors, on ajoutera son propre facteur de vieillissement F s'il est positif (ex : 25), ce qui signifie que bien que la séniorité administrative est fixée à 45 ans, la séniorité effective de l'auteur, certes auto-évaluée, est envisagée autour de 45 + 25 = 70 ans, plus flatteur d'un point de vue professionnel, plus ennuyeux du point de vue oculaire, puisque C, âge de l'intervention, est alors abaissé d'une vingtaine d'années. On vous épargnera ici le facteur correctif de C si F conduit à la diminution de C, qui est à la fois sur le plan du calcul une aberration et en termes d'économie de la santé, un facteur de surdiagnostic et de surinterventions, risques inclus (cf. le dossier prostate/PSA comme illustration bien plus formelle et sérieuse de ces questions).
En résumé, adressez-vous de préférence à des professionnels actifs et reconnus sur leur micro-niche plus qu'à des spécialistes "en tout", notamment quant aux questions de la mobilité professionnelle internationale, qui n'a finalement pas grand rapport avec la GRH telle que le législateur français et la réglementation, les branches professionnelles l'ont définie. On ne part pas plus à l'étranger qu'on ne se fait opérer de la cataracte parce qu'un texte de loi l'aurait imposé. Mais la GPRH, elle, est définie par des lois et règlementations, au moins suivant le principe de la compétence territoriale; vérité en deça des frontières franco -sthg, erreur au delà des frontières sthg-France (Merci Pascal).
Choisir son prestataire, qu'il s'agisse de cataracte ou d'une mobilité interationale, procède mutatis mutandis de quelques éléments communs.Dans les deux cas,
N°1, c'est la recommandation d'un nom, un témoignage crédible d'amis ou relations, le prestige d'une adresse "triangle d'or", le nom voire une lignée de mandarins, le confort de la moquette des locaux de réception, la présence d'un voiturier, les honoraires, les suppléments d'honoraires, l'amabilité du personnel des premiers cercles entourant l'homme de l'art (dans une profession qui se féminise mais dont la pyramide des âges accentue encore les artefacts de celle des médecins d'autres qualifications et domaines de spécialité, sans nénamoins savoir qui s'occupera de vous le jour J. On a beau feindre de ne pas être gêné par cela, puisqu'on y est obligé, ce serait autrement plus confortable de connaître intuitu personae celui ou celle qui peut vous rendre une meilleure vue, ou tout autre service à caractère médico-chirurgical;
N°2, la capacité d'une femme ou d'un homme à avoir répété plusieurs milliers de fois le bon geste, quitte à être, à force devenu(e) spécialiste de cette action et être renommé uniquement pour cela. Toutes les études d'efficience menées en matière d'économie de la santé démontrent sans conteste que c'est le nombre de cas pratiqués en valeur absolue qui augure le mieux des succès à venir, et qu'à contrario, la multi-spécialisation (expression polie qualifiant certains "généralistes", qu'il s'agisse de conseil médical ou managérial) pose un pronostic de succès moindre, quel que soit le bout par lequel la question est traitée, observée et conclue.
Ceci dit,
1 - si l'international est pour vous un axe de réflexion, mieux d'action, notamment si vous êtes responsable d'entreprise, Country Manager, DRH, Directeur Financier, en poste ou "to be", de près ou de loin conduit(e)(s) formellement ou informellement à traiter des questions de mobilité internationale des salariés, produire des avis censés être intéressants sur cette gestion très particulière, être en charge des aspects concrets de la mobilité, en évaluer le coût présent et prévisionnel, devoir rendre une politique RH internationale plus réaliste et mieux appliquée, moins chère, "fidélisante", tranchant entre ces deux objectifs antinomiques que sont les économies d'une part, et la fidélisation des salariés (re) découvrant un vaste monde empli de tentations, on n'évoque ici que la partie professionnelle malgré l'origine "Wildesque" de la fameuse citation ...
2 - si vous avez en tête,mieux encore en mains un projet de mobilité à titre professionnel, personnel et familial, non nécessairement daté et organisé, et cherchez à vous positionner, bénéficier d'un diagnostic quant à votre degré de préparation, la faisabilité de votre projet, ce qui resterait à entreprendre avant d'y aller, ou bien vous êtes en amont et caressez cette belle idée sans avoir pour le moment poussé votre réflexion plus loin, pris que vous êtes par les sujétions et contingences de vos fonctions actuelles
3 - Si vous pensez être préparé, c'est d'abord parce que vous avez travaillé les différents et nombreux sujets directement ou indirectement posés par une mobilité internationale, et souhaitez un avis spécialisé avant d'y aller, sachant que rien n'est plus complexe et trompeur que d'être son propre conseil,
On y vient, c'est pourquoi comme chaque année, Intelfi participe et anime directement plusieurs formats de conférences, ateliers et travaux dirigés. A venir dans un futur très proche, Intelfi anime deux ateliers,
http://www.arts-et-metiers.asso.fr/uploads/userfiles/30977/files/EvenementsCarrieresSeptembre2014.pdf
Le second à l'Association HEC le 9 octobre après-midi, à HEC Alumni à Paris dans le VIII ème :
Et d'autres dates, formats et contenus intra et inter-entreprises, "demandez le programme", sachant qu'Intelfi est plus volontiers spécialiste du sur-mesure, de la boutique, de l'artisanat, du cousu-main, des cas particuliers que de la grande distribution ou du Blockbuster censé couvrir le marché de vérités qui ... ne passionnent pas vraiment les clients, puisqu'ils y ont déja eu accès et fréquemment ont bâti leurs projets sur ces bases.
Contactez Intelfi pour toute proposition de séminaire ou atelier, ainsi que des possibilités de collaboration si vous êtes expérimenté dans l'un des domaines de compétences du cabinet, aux coordonnées ci-dessous :
jomeyer(at)intelfi.com • +33(0)1.47.56.11.81 • Pour en savoir plus, demandez plaquettes,brochures, dépliants, qui vous seront adressés suivant votre préférence par e-mail ou courrier postal. Intelfi se présente aussi soit chez ses futurs clients, soit au cabinet trois fois par an sur invitation, soit et c'est "l'objet" de ce "post".
Enfin, nouvelle rubrique, la LECTURE DU MOIS, utile tant aux opérationnels internationaux ou désireux de le devenir qu'aux candidats à la mobilité internationale, primo-accédants ou déjà présents dans des pays tiers "avant", soit aux DRH soucieux de parfaire leurs compétences opérationnelles sur la fonction telle qu'elle est considérée et pratiquée hors de France, tant la spécificité française est adaptée à son contexte et nécessite de nombreuses adaptations.
Chez "HARVARD BUSINESS SCHOOL PRESS", dans la collection THE NEW SCIENCE OF HUMAN CAPITAL, "Beyond HR", par John W. Boudreau & Peter M. Ramstad (www.hbspress.org), ISBN-13 : 978-1-4221-0415-6. C'est une somme qui déplace justement l'intérêt et la charge des fonctions RH vers les opérationnels, comme la tendance naturelle le montre depuis une dizaine d'années. Quelle que soit l'opinion des spécialistes RH ou opérationnels sur ces "transferts de charges", l'analyse des faits est précise et les nouveaux équilibres fort bien analysés.
Vous le trouverez sur AMAZON.COM, et pouvez le commander chez WH SMITH qui dispose désormais d'un website très efficace.
Citius, Altius, Fortius !
Après quelques semaines au bon air, ce blog, son auteur, son cabinet et ses collaborateurs ont repris leur activité à plein temps. Intelfi fêtera sa dixième année prochainement, et sa première année dans ses nouveaux locaux.
Des projets d'extensions internationales justifient de fréquents voyages et le bénéfice de l'article 81 A du CGI réservé aux résidents français se déplaçant fréquemment à l'étranger et satisfaisant à de nombreuses conditions de fond et de forme. (En savoir plus : contacter Intelfi, Jacques-Olivier Meyer, Managing Partner, +33(0)1.47.56.11.81 - international(at)intelfi.com), Skype : INTELFI
La pause estivale à la française, l'une des plus longues du monde, n'est jamais complète pour Intelfi, qui reste en veille/action pour ses clients, dont l'activité s'exerce essentiellement abroad, là où les entreprises et leurs salariés clients prennent 1 à 2 semaines de congés plutôt que 3 à 4. Ceppendant, les études sur le sujet démontrent que les congés des français tendent à s'amenuiser, la durée de congés ainsi non consommée étant reportée sur d'autres (zero sum game), ne serait-ce que celles de la Toussaint, portées de 1 à 2 semaines il y a 2 ans (no comment).
Ces jours de fin août ont été utilisés pour participer à 2 des journées du MEDEF sur le campus d'HEC à Jouy-en -Josas. Et là, parmi cette assemblée policée de patrons, d'économistes et de politiques de première importance, qui ont tous pris pour s'y rendre la N118 en infarctus inaugural chronique depuis ... 1971. Ces mêmes dirigeants auront nécessairement, sauf hélicoptère réservé à quelques top flyers, sacrifié de 1 à 2 heures de leur précieux temps pour atteindre un point situé à 21 km de Paris, ce qui est plus un train de sénateur qu'une vitesse présumée de dirigeant ...
C'est là que j'ai assisté à un phénomène d'auto-allumage, de combustion spontanée, d'élans des coeurs quasi-lyriques qui pourraient plus rapprocher mes camarades patrons de "fans" des politiques, une fois n'est pas coutume a fortiori avec une équipe de gauche jusqu'à présent plutôt typique, au début austère qui ne se marrait même pas, que de ces êtres froids, calculateurs, ultra-rationnels, autocentrés, ..., caricaturés par une vulgate méritant bien les qualités qu'on lui prête.
En effet, de quelques mots bien sentis de la part du PM, à des discussions en cercles restreints, en passant par des conclaves (pour ceux qui ont la clé), ont lancé le "fol espoir" chez certains patrons d'un virage à 180° de l'appréciation par le gouvernement du "patronat", plus avait-on même le sentiment que de son action. Les quelques verbatim de patrons vus à la TV étaient quasi-larmoyants, les paupières rougies, la gorge gonflée sur le thème "j'avais tant envie qu'on m'aime, et qu'on me le dise, et enfin, ce grand jour est arrivé". Evidemment, sur place, on ne pouvait exclure une franchement tardive dégranulation des mastocytes printanière, et c'était de toute manière plus nuancé, avec une palette de réactions plus large, et l'effet loupe de la télévision y perdait, les patrons en ridicule aussi, tant mieux.
Peu de participants se sont en revanche ouvertement prononcés pour la démarche pragmatique recommandable en pareille circonstance, visant à juger sur pièces la mise en oeuvre des déclarations enflammées de nos dirigeants. Ils ne retenaient pas le mantra d'un vieux crocodile de droite, plutôt à droite de la droite, très résistant, cuir très épais, pensant que la répétition de ses forfaits façonnait son buste pour sa postérité, répétant à loisir lors de ses fonctions ministérielles au cours du siècle précédent que les promesses n'engagent que ceux qui les croient (sic).
Son "Macron illustré" en mains, on jugera sur pièces plutôt que sur promesses, afin que le fol espoir si grossièrement saisi par les caméras ne se transforme pas en feu de paille. On pourra objecter que l'auteur de ce blog semble ne plus croire en rien, avoir enchaîné espoir, désespoir puis cynisme, ce qui est totalement inexact.
Et après tout, les chefs d'entreprises ont eux aussi droit à leur minute lyrique, un peu à la manière de feu l'admirable M. Cyclopède. Ayant ici le double privilège de poser des questions et d'en formuler les réponses, j'avancerai qu'un peu de pensée positive ne peut faire de mal, dès lors qu'elle n'est pas contredite par de très nombreuses circonstances analogues, exemples suivis de contre-exemples flagrants, ne serait-ce qu'au cours des 10 dernières années, riches en espoirs, engagements, promesses, et plus encore assez récemment, d'applications saisissantes de la fameuse méthode Coué, avec le succès qu'on lui connaît sur les prévisions hollandaises de chômage françaises pour fin 2013. Belle tentative d'application de la fameuse maxime coctéienne " si ces mystères nous dépassent ...".
N'empêche, il faudra sauter les obstacles de "l'assouplissement" du Code du Travail and so on ...
Quant au fonctionnement d'Intelfi, la rentrée s'annonce sous de bons auspices, tout simplement parce que les clients n'ont pas encore perçu tout le sel des très récentes déclarations du nouveau gouvernement "Valls II", pour certaines d'ailleurs prononcées avant la formation dudit gouvernement, et qui n'engageraient donc que ceux qui les ont prononcées au moment où ..., et d'importance, intuitu personae et non es qualité de ministre de ... l'Economie.
Pour conclure, loin de l'auteur de cet articulet (traduction de "post") l'idée de dépeindre ses pairs responsables d'entreprises comme de doux rêveurs immatures prêts à s'enflammer à la première déclaration d'amitié, voire à l'annonce d'un 1er flirt du samedi soir avec un camarade inatteignable, qu'on n'avait même pas "calculé", pour écrire comme les vieux pensent que les jeunes parlent.
Les élans constatés par la presse ne font que reflèter l'état des relations entre ces corps constitués, et la volonté des politiques de les améliorer, le MEDEF n'étant d'ailleurs, on peine à s'en convaincre, que l'une des organisations représentatives des chefs d'entreprises, l'AFEP étant à influence comparable l'autre, moins renommée grand-public, mais tout aussi influente, ne serait-ce que par son mode de fonctionnement en "propre" et non en franchise, caractéristique du MEDEF, ce qui lui permet en même temps qu'un maillage du territoire assez efficace, une vaste diversité de représentation et une variance importante de qualité des responsables locaux.
Les annonces du nouveau "Ministre des Entreprises" sont donc à suivre au petit caillou près. A la question, "Manuel et Emmanuel, m'entendez-vous ?",on se plairait à imaginer un oui net, plutôt que "Répondez nous vous cherchons", assez caractéristique des responsables précédents de la fonction depuis au moins une décennie, qui devaient connaître cette fameuse chanson sur le triangle des bermudes, Compositeur et Interprète Mort Shuman, Auteur Philippe Adler, Editions Warner Chapell Music, 1972. On rappelle aussi que la France détient le record a minima du G8 du temps moyen le plus court passé à la fonction de Ministre de l'Economie, avec 15 titulaires en 15 années, contre par exemple 4 en Allemagne depuis Oskar Lafontaine, durée de référence identique.
Au programme de la semaine prochaine, le nouveau séminaire d'Intelfi sur l'international dont le titre provisoire sera "S'installer à l'étranger : comment lancer, gérer et réussir son projet".
Pour toute information et coordonnées, se reporter au paragraphe supra du présent post.
Comme c'en est devenu une sorte d'habitude deux fois l'an depuis 7 ans, les 23 décembre et 30 juillet, le billet d'époque et d'humeur ne traite pas directement des sujets "MOBILITE INTERNATIONALE" auxquels le titre de ce blog devrait l'y attacher.
La raison en est, a fortiori pour celles et ceux qui en prendront connaissance, la période de l'année. point de trève des confiseurs cette fois-ci mais la non moins fameuse trève estivale, très française moins dans son principe que dans son quantum, qui va conduire Intelfi à se mettre en sommeil, sauf pour ses fidèles clients déjà "in the pipe" et en cas d'urgence, pour la pause susmentionnée (que cela en termes élégants est indiqué !).
En clair, Intelfi poursuit, atteint et dépasse ... son développement et ce mois d'août est mis à profit pour bien sur reposer ses équipes, faire notre habituelle convention en bord de mer (ah l'air de ... la mer, deux indications : décalage horaire et forte proportion en iode censée stimuler les "crétins goîtreux des alpes") d'une petite semaine sur le développement 2015/2016 du cabinet (que serait une entreprise sans vision d'avenir et développements concrets ?).
Nous avons bien entendu une pensée pas émue mais fort énergique et active pour les dirigeants, cadres, techniciens experts, jeunes diplômés ... tous ceux qui , s'ils ne sont déjà pas installés depuis quelques semaines "abroad", s'apprêtent à franchir non pas le Styx (bien placé sur la grille du Scrabble, mot compte triple et certaines lettres aussi, Y & X étant éviemment en tête d'une valo +++, compter au minimum 55 points, ou sauter un tour en échangeant les autres lettres sauf voyelles vulgaris et consonnes maîtresses), pas plus que le non moins fameux Rubicon (compter sur le 7 lettres en ajoutant le "S" du pluriel, sinon, les lettres composant ce fleuve n'ont aucun intérêt (et avec une telle distribution, il faut décider dans ce tour ci, c'est now or never, donc ce sera now). 5fin de la rubrique SCRABBLE mâtinée de Chiffres & Lettres, le plus ancien programme encore vivant de ma TV française).
Parce que le passé n'est jamais (ne devrait pas) dans l'entreprise une source de nostalgies (gluantes) mais d'apprentissages, 2014/2015 (datation non pas au carbone 14, mais suivant l'année scolaire, le rédacteur de ce blog étant aussi enseignant et conservant d'excellents souvenirs de ses années "bancs de bois/encriers"), on retire de l'année écoulée des chanments assez profonds de nos marchés clients, avec une montée en gamme (les entreprises font partir soit des cadres sup/des dirigeants, pour une durée désormais stabilisée après avoir été en réduction forte depuis 2008), des techniciens sup. très spécialisés ou des cadres techniques sont désormais emmenés au bout de la terre (non pas que la souffrance y fut moins pénible au soleil) dans des fonctions de formations expertes d'élites techniques locales d'un niveau sans cesse en hausse. La raison en est notamment les contrats commerciaux assortis de contreparties toujours plus nombreuses en termes de transferts de technologies, quelle que soit la forme prise par ces transferts. Et BING, voici qu'on réécrit sur les sujets coeur de métier pour Intelfi.
En attendant, l'équipe d'Intelfi et moi-même vous souhaitent un très bel été, bien des repos et surtout, parce que j'y crois plus qu'à tout, d'excellentes stimulations cérébrales, qu'on parle du Sudoku , chaleur estivale aidant les galndes sudoripares, pour relire (vs lire, nulle honte) de l'oeuvre complet de Louis Althusser ou de "Jo" Kessel (les deux étant parfaitement complémentaires, et un colloque serait nécessaire pour en expliquer le choix, les motivations et la ... complémentarité).
Parce que la gestion reste le "défi du dirigeant d'entreprise", même si personne ne lui en saura jamais gré, cette belle illustration du fonctionnement de certains services qui s'opposent parfois les uns aux autres avec des forces physiques contraires importantes,
chacun y placera son propre exemple, les salariés ayant aussi exceptionnellement le droit de motiver la reprise de cette illustration avec des commentaires issus de leurs observations in situ en entreprise. (cliché du 25/07/2014, pris sur le vif, agrandissement disponible par clic sur l'image, ne sont pas fournis les bruits et dégagements de fumée, mais cela en valait la peine, sachant que les conducteurs de ces tracteurs injustement mal-aîmés, alors qu'ils bénéficient d'une délégation de service public et contribuent à la fluidité du trafic, ne semblaient chacun isolément pris pas informés de la présence de "l'autre" ! Sans me livrer à un exercice empathique qui me "conduirait" immanquablement à la considération suivante entendue sur place et à l'heure qu'il était (ça leur fera les P... à cette bande de S...), on ne peut qu'oserver objectivement, hors conditions de température et de pression idéales, l'exrecice de deux forces de sens contraire, de valeurs analogues. C'en fut à se demander si cela n'était pas une épreuve d'un "jeu nordique" du type tir à la corde entre deux équipes de garçons charpentés comme des rugbymen, par Land Rover interposés, la ligne médiane étant constituée par le pointillé perpendiculaire au sens de la circulation, laissant interpréter que c'est la dépanneuse (1) la plus proche de la station de Taxis qui était sur le point de l'emporter.
Enfin, parce que le dessin est l'une des meilleures stimulations de la mémoire, pour ceux qui possèdent une mémoire dite visuelle ( bien plus complexe que cela mais c'est tout ce que j'en sais), un dessin réalisé par une toute jeune artiste qui démontre, s'il en était besoin, qu'aux âmes bien nées, le talent, lui, n'attend pas ...
C'est ce qu'Intelfi souhaite ardemment à ses clients entreprises, particuliers, institutions, universités et écoles de commerce et d'Ingénieurs en France et ... all around the world (ELO pour les vrais amateurs que les moins de 20 ans ...)
Réouverture des bureaux dans un mois, composer le +33.6.85.98.26.04 de 14h30 à 17h00 french time. E-mails peu consultés sur jomeyer(at)intelfi.com
Bien bel été
Jacques-Olivier MEYER, DG INTELFI
(1) : NDLR - le terme "dépanneuse" est ici franchement usurpé, car les véhicules ordinairement "dépannés" ne sont pas tractés pour des raisons liées à un dysfonctionnement, après tout ils sont bien arrivés par ... leurs propres moyens ... mais parce qu'ils provoquent un "trouble à l'ordre public automobile", incrimination n'existant pas à ma connaissance. Ce véhicule dépanneur de voitures fonctionnant trouverait sa place dans l'excellent catalogue d'objets introuvables de Carelman, pas tant que cela les habitués des programmes de TV de l'après-midi pourront objecter, car désormais, il est possible (souhaitable, c'est une autre question) de se procurer une "baignoire à porte", une "machine à monter les escaliers à votre place")
A quand la douche sans fil ...
Nonsense and understatement are great and even if this weblog is not supposed to be the place for such hints, that's a pleasure I can't resist to !
De là à payer le remorquage d'une voiture fonctionnant parfaitement, sans l'avoir évidemment demandé, et avoir passé une après-midi à se défaire de nombreux euros après avoir sillonné Paris, sa banlieue, et observé l'oeil hilare du premier "gardien de la Paix" rencontré pour faire enregistrer sa plainte pour vol, l'hilarité du susmentionné GdP étant provoquée par le nombre de personnes vues ce jour à iso-situation et la décomposition quasi-immédiate du "justiciable" qui, non pas fier mais néanmoins valorisé par le vol putatif de sa chère "poubelle", passe de la qualité de victime à celle de ... coupable, certes d'un acte véniel, mais coupable néanmoins ! Je reconnais connaître quelqu'un (l'habituel ami auquel on ne fera pas appel) qui s'est trouvé coupable de tels agissements (et selon lui, pris sur le vif et encore sous le coup de la colère, victime d'un système n'ayant rien à envier au GPU (prononcer Guépéou), à la Tchéka, au KGB (prononcer caguébé), au FSB (comme ça se prononce) ...) et ayant finalement payé un CD au prix du lecteur. D'où la recommandation d'acquisition de musique en ligne ...
Quel job chercher depuis la France ou sur place suivant sa formation et son expérience ? Comment procéder ? Quels contacts prendre et comment se faire connaître ? Quels obstacles doit-on s'attendre à trouver sur votre parcours et quels seraient les atouts des français sur place ?
Telles sont les principales questions auxquelles cette conférence apporte des réponses.
Il vous suffit de cliquer ici pour accéder à la vidéo de la conférence Mines-Arts & Métiers, EM Lyon consacrée à l'expatriation et la mobilité internationale en Inde ou au Brésil, au cours de laquelle Intelfi est intervenu. Trois écoles, trois intervenants, trois analyses et des projections qui continuent plus que jamais d'être d'actualité. En résumé, installez-vous un bloc de papier ou un Ipad à proximité, et bonne vidéo !
Jacques-Olivier Meyer, DG Intelfi, +33(0)1.47.56.11.81 - mailto : jomeyer(at)intelfi.com
Cette célèbre interjection que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître, due à un célèbre homme politique qui finit par être plus regardé pour ses talents comiques supposés que pour ses scores électoraux qui connurent une baisse quasi létale dans les années 80, cette interjection s'applique aux projets de "déménagements stratégiques" induits par des fusions et acquisitions, notamment celle dont Paris, Frankfurt et Atlanta "bruissent de manière assourdissante" ces semaines-ci. Pourquoi, comment, quand, tout est-il si merveilleux au royaume des décideurs (entreprises ou politiques ?) et des acteurs (salariés et leurs familles) qui risquent fort après un répit de presque 10 ans d'avoir à "faire leurs valises"... comme le disait (indice N°2, le "fameux" GM auteur du titre ci-dessus, et indice N°3, qui n'est pas General Motors ...).
Vous le savez, le métier d'Intelfi consiste à conseiller les entreprises quittant la France pour trouver en lien étroit avec leur stratégie les dispositions les moins coûteuses et les plus motivantes pour installer leur personnel dans un autre état, auquel on prête fréquemment bien des vertus supplémentaires comparativement à la France. Ceci dit, quelles sont les raisons de fond de ces mouvements dont la cadence s'est accélérée grandement depuis ... 10 ans (et non pas avant-hier) comme certains articles pourraient le laisser penser ?
On l'appellera comme on voudra mais le déménagement du siège de Publicis fusionné avec Omnicom, le départ du siège (d'ici à bien des semaines et des mois) d'Alstom en Allemagne ou aux USA, (Siemens ou GE), Le déménagement de Lafarge Groupe ... ainsi que celui de bien des entreprises moins renommées mais tout aussi dynamiques et porteuses de croissance quantitative et qualitative, d'alliances qui ne se feront pas, de réputation pour la France qui les a vus naître 1/ ne date pas d'aujourd'hui ni du gouvernement actuel 2/ est très préjudiciable à l'économie française. Jusque là, rien de nouveau, si ce n'est que le métier d'Intelfi prédispose à se trouver dans l'oeil du cyclone lorsque ces décisions sont prises et au delà, mises en oeuvre.
Quelles sont les motivations des décideurs ?
1/ Lorsque la "pépite" française n'en n'est pas/plus vraiment une, sauf pour ses salariés et sa direction pensant plus au passé et à sa réputation qu'aux marchés à venir, la fusion et/ou l'acquisition concrétise la victoire du "fort" sur le "faible". Imposer sa volonté au "perdant" est un symbole auquel il convient de conserver toute sa valeur dans un contexte de guerre économique. Qu'on ne s'empêche pas de penser en plus que les facteurs de coût d'emploi à l'étranger sont presque partout plus favorables qu'en France, ce qui finit de polir une décision symbolique et de la poser sur les rails du pragmatisme économique.
2/ Pour les entreprises de taille moindre, aussi B 2B que les précédentes, mais inconnues du public (on ne parle plus du TGV, de la pub ou des tramways), le facteur contextuel est majeur. La fameuse "dépression française" finit par toucher tous les échelons du personnel, et rapidement, a fortiori pour des pépites sont le produit compte plus que la structuration, souvent peu bureaucratique. La contagion est alors rapide entre les niveaux les moihs élevés et ceux qui apportent de la création et de la valeur ajoutée, d'où des décisions de déménagement à l'étranger très rapides, que les conditions d'emploi locales ont vite fait de conforter.
3/ Malgré tout, les entreprises de type 1 ("les majors") comme celles de type 2 (les pépites) ne déclarent jamais partir pour des raisons strictement motivées par les conditions économiques et sociales de l'emploi. S'il est parfaitement exact que "cela coûtera moins cher" d'employer le personnel à l'étranger (et l'étranger, c'est grand", il convient de ne pas oublier la vallée du désespoir que vivent bien des dirigeants ayant décidé d'installer leur entreprise "abroad". Trois étapes se succèdent avant d'y gagner franchement en termes de coût d'emploi :
a/ conserver et fidéliser les "forces vives" de l'entreprise à l'étranger coûte dans un 1er temps très cher à l'entreprise, or on ne se prive pas d'un département recherche pour le recruter ailleurs, on l'expatrie.On prévoit d'expérience chez Intelfi des coûts triplés les 2 premières années.
b/ faire partir les non indispensables de l'entreprise en France et recruter leurs successeurs à l'étranger coûte affreusement cher, en application des législation et réglementation du licenciement en France, et en coûts de recherche à l'étranger, sans compter le coût culturel de l'adptation au recrutement "ailleurs", le mode cabinet de recutement ou chausseur de tête parisien étant lui aussi assez hexagonal.
c/ la courbe d'apprentissage est creuse et longue. Avant d'avoir retrouvé le mix coût/efficacité qui prévalait en France avant d'en partir, plusieurs années sont nécessaires, guidées et plus ou moins effacées par un grand projet fédérateur qu'on n'appellera plus "Cap 2000" (c'est passé depuis 15 ans) mais Spinakker, Vent d'Ouest, Cap Winners ... et bien d'autres dénominations aussi vraies que ... ridicules.
En résumé, ce sont les circonstances stratégiques (taille critique, concurrence, faiblesse d'un des deux partenaires) qui guident ces projets d'acquisition qui ont pour conséquence le déplacement de salariés, bien plus que l'opportunité d'abaisser les coûts d'emploi, ce d'autant que ces fameux coûts d'emploi, en France comme à l'étranger sont bien plus souvent subis que gérés.
Allez donc demander à un DRH quel est le coût complet annuel chargé de son directeur de la stratégie, de son assistante, d'un opérateur de production ... la réponse est aussi rare, peu rapide qu'exacte ...Mais il est parfaitement exact de souligner l'incurie de bien des politiques sur ces sujets, qui auront encore et toujours tendance à raisonner en termes de renommée et prestige nationaux, secteur stratégiques ... facteurs sans incidence sur les dirigeants des entreprises qu'en termes de coûts, quitte à donner le sentiment de se réveiller quelque peu après la bataille, et pire, dans une bataille à laquelle ils ne sont pas invités puisque non actionnaires, comme le cas de ces derniers jours le démontre.
Ainsi, un gouvernement de gauche s'intéresse à une entreprise dont l'état n'est pas/plus actionnaire, alors que son état était connu de longue date, alors que son homologue de droite il y a 10 ans était intervenu "for the good" à la manière des interventionnistes dirigistes et malgré tout pragmatiques pour consentir des avances de trésorerie (sorte de nationalisation temporaire) honorées par ALSTOM en temps et en heure, et qui lui auront concédé 10 ans de répit. Un problème de légitimité de l'action politique se pose ici, dont in faut absolument reconnaître que ni les ouvriers et agents de maîtrise, ni les cadres, ni les dirigeants, ni les clients, ni le public n'ont grand chose à faire.
A suivre, et dans une direction qui pourrait bien surprendre nos oracles pour lesquels seule la solution interventionniste étatique serait susceptible de modifier le résultat des forces des marchés ! En tout cas, de belles journées de travail pour Intelfi, à venir au cours des ces 2 prochaines années !
En savoir plus : Jacques-Olivier Meyer, DG Intelfi, 00.33.1.47.56.11.81 - jomeyer(at)intelfi.com
PS : ce billet n'aurait pas grand intérêt s'il n'offrait l'occasion de rendre hommage à Pierre Bilger, qui fut celui qui dirigea, anima, aima Alsthom puis Alstom (THOMson ALSace).
De son départ de la direction du Groupe,on retint surtout qu'il refusa ce qu'il appelait "le prix de sa liberté", ce qui était pour celles et ceux qui le connurent l'exacte motivation du refus de ce "parachute" pourtant contractuellement dû.
Il fut durant les années précédant sa disparition qui survint alors que mille projets l'intéressaient et l'impliquaient, celui qui porta, sur la période au cours de laquelle il fut aux responsabilités et la période qui suivit, le regard le moins complaisant et le plus exigeant qui fut.
Aucune compromission ni même aucun compromis, un regard précis et sans effets de langage ou d'émotion que la proximité avec les politiques aurait pu rendre tentants, ce d'autant que son parcours jusqu'à Alstom s'effectua au service de l'Etat. Il sut gérer de profonds désaccords avec ses actionnaires, préparer sa succession, et trouver après sa "vie CAC 40" de multiples projets d'affaires.
Je sais combien le sentiment que je livre ici est partagé par tous ceux qui eurent la chance de le connaître un peu, paradoxalement plus dans sa vie d'après le CAC 40 que pendant. Contrairement à l'usage qui voudrait qu'on flatte ou qu'on déconsidère son successeur, Patrick Kron est un dirigeant unique en France.
La question de conserver et retenir ses compétences se pose car les tentations sont multiples et la France n'offre pas nécessairement de "playground" de taille et de complexité suffisants pour un tel dirigeant.
On pourra toujours parler, entre Pierre Bilger et Patrick Kron, ad libitum, voire pour certains ad nauseum de leurs différences de leadership, de style de direction, de stratégies et politiques d'entreprise. Rien n'est faux, mais à ce niveau, dans l'industrie, c'est le dirigeant qui s'impose à la fonction et non l'inverse. La conjoncture a tellement changé depuis 10 ans qu'il n'est pas aberrant de penser que la DG actuelle du Groupe prend les meilleures décisions, si tant est qu'elles existent, pour l'avenir du Groupe, en transformation depuis de longues années et auquel la question du portefeuille d'activités et de la taille critique se posaient depuis longtemps. Sans prendre en compte le suivi des chaines d'information 24/24, le projet GE a toutes ses chances par rapport au projet allemand, dès lors que Patrick Kron et son conseil s'accordent sur les analyses en cours. Et on ajoutera pour clore momentanément ce sujet que ce sera "for the good". A suivre...
Trouver le bon titre, signifiant, préservant un brin de suspens, si possible arrachant un sourire au lecteur, c'est ce que l'auteur de ce blog tente de faire à partir des situations traitées ci-dessous, qui n'ont que très rarement un côté amusant, humoristique ... Ici, c'est "l'oeil de Moscou" dont il est question, ou comment tenter de dérober ce qui est en accès libre ! Un conseil : pourquoi se donner tant de mal alors que la matière recherchée est gracieusement mise à la disposition des clients du cabinet ? A l'occasion, merci N.B. de me le dire !
Cette incise, une fois n'est pas coutume, pour remercier l'équipe Carrières de la Société des Arts et Métiers qui m'a aimablement convié à venir animer un atelier international devant de jeunes ingénieurs se posant sérieusement la question de quitter la France, un certain nombre d'entre eux l'ayant déjà fait à la faveur d'un VIE ou d'un premier job.
L'assemblée fut vive et ses questions passionnantes. A noter, ce qui n'est pas habituel, la présence d'un représentant d'un autre école éprouvant de longue date, contrairement à la plupart de ses confrères, des difficultés à trouver des anciens élèves disponibles pour suivre un atelier international. Gageons que le soin apporté par ce représentant dans sa prise de notes, ses appréciations et ses interventions lui donneront plus de chances d'y parvenir. Notons qu'il a estimé utile de noter cette intervention, alors que sa présence n'était apparemment pas motivée par un futur projet d'expatriation, et que ses appréciations furent, de loin, les pires du groupe ! C'est aimable.
Je rappelle néanmoins que les écoles d'Ingénieurs et de commerce gestion connaissent un succès important, quel que soit l'intervenant, sur ce sujet, et que comme j'en ai fait part au cours des jours suivants, je préfère, quitte à choisir, avoir à discuter avec des jeunes professionnels qu'avec des représentants plus ou moins masqués venant piocher un savoir-faire dont on rappellera que je ne suis aucunement propriétaire, seul le tour de main m'appartenant. Cela dit, la propriété intellectuelle est régie par de nombreuses règles et Intelfi est bien conseillé.
Première et j'espère dernière fois en 15 ans que l'envie est si forte, alors que j'accueille et recueille même parfois partenaires, clients, écoles en difficultés sur ces sujets, sans compter mon temps, ce qui évite ce positionnement de "chercheur masqué" de leur part, et plus encore compte tenu de la taille de la salle à un ancien élève de se voir privé d'une participation par faute de place.
On concluera comme le réprésentant de cette école l'avait fait : "les ingénieurs sont trop sages" et "nous sommes internationaux par nature" ce qui explique qu'aucun diplômé ne soit intéressé par le sujet. Par charité et vous l'avez noté, je me garderai bien de citer le nom de cet intervenant, dont les confrères au sein du G16+ seraient ravis d'apprendre le peu de cas qu'il fait des autres écoles et formations.
Fermez le banc, who's the next lucky guy ?
Etre conseil (en ressources humaines internationales) nécessite de comprendre aussi finement que possible la stratégie de l'entreprise cliente, a fortiori puisque dans au moins 80% des cas clients, l'international est synonyme de développement, sur des marchés connaissant une croissance inédite en France et plus généralement en Europe, voire en occident (d'où la longue marche d'Intelfi pour traverser un premier océan, puis le pacifique et nouer sur son autre rive partenariats, alliances et collaborations offrant aux clients du cabinet en Asie autant de "points de chute" lorsqu'ils s'installent en Chine, à HK, Singapour, Malaisie, Indonésie et, cas particulier, au Japon.
Ayant la chance de ne pas avoir, au cours de mon antépénultième vie (celle des études), engagé de cursus en RH, et qui plus est, étant depuis 2006 enseignant au Celsa cette matière inédite que sont les RH internationales, je mets à profit mes longues études pour comprendre la stratégie client et en déduire les conséquences en termes de Ressources Humaines.
Mais le monde change. Ainsi, à l'Université comme dans l' école de commerce ou j'usai mes culottes courtes, une partie non négligeable des études était consacrée aux économies impérativement planifiées, qui ont disparu depuis, le terme même pourtant amendé de plan "indicatif" étant très mal considéré, si l'on observe par exemple la destinée du fameux "Commissariat au Plan", le Rapport Armand-Rueff qui ont été après une période iconique, pour le CaP, renommé, puis divisé, et finalement transformé pour les Hauts-Fonctionnaires d'objectif ultime en ... point de passage.
Tout ceci pour mettre en avant, s'il en avait besoin, l'excellent cours de Stratégie d'Entreprise de Xavier Fontanet à HEC, qui a emmené ESSILOR parmi l'excellence des verriers mondiaux, et dispose donc d'une légitimité forte, voire unique, dans son exposé. Celui-ci est disponible en "in-app" sur l'App-Store pour celles et ceux qui disposent d'un Ipad "Les 12 clés de la Stratégie" aux Editions Merveilleuses. C'est un délice dans sa version gratuite "lite", et un banquet dans sa version complète réellement interactive qui est facturée autour de 15€, ce qui, à ce prix là, entraîne la question suivante et amusée "à ce prix là, on se demande comment ils réussissent à boucler le mois".
Pour tous ceux qui regrettent souvent éternellement de ne plus avoir le temps de s'alimenter en nourritures de qualité, en amont de leur activité professionnelle, le cours et ses différentes interactivités (d'où l'intérêt de l'Ipad dont les possibilités ont ici été exploitées) est une merveille de clarté, pédagogie et de synthèse, sans que le fond n'en souffre un instant. Il ne lui manque que la parole, et pour avoir assisté à cette "Masterclass" il y a 3 ans, la présence de l'auteur et ses interventions majoritairement fondées sur ses exemples vécus à l'international dans l'exercice de son mandat à la tête d'ESSILOR apportait plus encore, que l'on retrouve néanmoins à travers les vidéos proposées.
S'il n'en fallait qu'un, ce serait celui-ci. A lire le matin, le soir, durant les éventuels réveils nocturnes, dans le train ou l'avion. On se prend à imaginer toute une gamme de supports de cette qualité concernant les principales fonctions de l'entreprise. Le lecteur en ressort avec une impression de simplicité et d'intelligence, tant l'explication est claire et les différents médias permis par l'Ipad utilisés à bon escient.
Pour le télécharger, c'est sur l'App store en "Lite" et version complète. Prenez-donc la complète, vous ne le regretterez pas.
Prochain post sur les ressources humaines internationales, c'est certain ! Jacques-Olivier Meyer +33(0)1.47.56.11.81. Skype : INTELFI