Voici environ 1 an que les cas de mobilité internationale de "fuite" ou "réactionnelle" se multiplient. Ils étaient jusqu'alors anecdotiques et marginaux, ils constituent désormais une vraie tendance.
Voici environ 1 an que les cas de mobilité internationale de "fuite" ou "réactionnelle" se multiplient. Ils étaient jusqu'alors anecdotiques et marginaux, ils constituent désormais une vraie tendance.
Quelles vont être les conséquences de la "perte" du triple A par la dette souveraine française et par cascade, celles des institutions, des grandes entreprises et des PME/PMI notamment dans le coût du crédit et l'accès aux financements et au crédit ?
La perte du triple A, cette nouvelle notation de la France, les dégradations envisageables de la note à l'avenir vont-elles avoir un effet majeur sur l'emploi en France ? Dès avant cette annonce, les tendances du marché de l'emploi domestique français sont connues; augmentation des suppressions d'emplois nettes, durée nécessaire pour retrouver un poste "comparable" en augmentation significative, caractéristiques des demandeurs d'emploi plus exigeantes pour accéder à l'emploi à nouveau, notamment sur les donnés d'âge, de qualification, d'expérience et de rémunération.
C'est là que la recherche d'un emploi à l'étranger peut sembler constituer une piste, dès lors qu'un certain nombre de conditions sont réunies, tant pour ce qui concerne la motivation que la prise en compte des nombreuses contraintes, pendant la préparation d'une expatriation, sur le projet professionnel en soi, le positionnement professionnel à l'étranger, les techniques de recherche d'emploi, les conditions de rémunération et de mobilité à négocier avec un futur employeur, les sécurités à obtenir, la connaissance et la pratique des langue et culture des pays envisagés pour une expatriation. Le choix d'une région ou d'un pays est stratégique et sauf expériences validantes dans l'historique professionnel et personnel, c'est l'un des choix les plus complexes parmi les dizaines de questions se posant.
Avant de poursuivre l'approche macro, je vous recommande le nouveau programme d'Intelfi, "TESTEZ VOTRE POTENTIEL INTERNATIONAL" en une demi-journée. Il permet de procéder à une 1ère évaluation de vos capacités concrètes à la mobilité internationale; à son terme, vous saurez s'il convient "d'y aller ou pas", disposerez d'un 1er calendrier, de critères classants pour vous positionner dans une région ou un pays. Vous pourrez ensuite participer au 2ème programme "BATIR SON PROJET PROFESSIONNEL INTERNATIONAL". Les détails, dates, fiche descriptive complète en contactant INTELFI par e-mail : jomeyer(at)intelfi.com ou Tel : +33.1.47.56.11.81
Les projets d'expatriation de certains salariés s'en trouvent déjà modifiés, et ça ne date pas de vendredi dernier; c'est la fameuse anticipation des marchés qui s'applique au marché de l'emploi. Il ne va pas y avoir d'effet de fuite massif, parce qu'un projet d'expatriation ne se bâtit pas à très court terme, parce que , même si la motivation "l'herbe est toujours plus verte ailleurs", celles et ceux qui voudraient partir poussés par un "effet panique" sont fréquemment les plus liés par des contraintes autres que professionnelles dont ils ont déjà par le passé pris la mesure.
Enfin, la perte du triple A va t-elle modifier le comportement et les projets des expatriés en poste qui envisageaient de rentrer en 2012 ? Quelques pistes de réponse :
Les conséquences en termes d'emploi et de mobilité professionnelle, dont la mobilité internationale fait partie intégrante, se font déjà sentir depuis ... quelques années. Les jeunes diplômés formés dans les écoles et universités a/ qui ont de longue date développé avec des partenaires internationaux des double-diplômes, après avoir sélectionné les étudiants en tenant compte de leur niveau en langues (l'anglais étant présumé être la langue de travail, la langue "de sélection" en étant une autre, si possible rare), b/ ou à défaut d'autres écoles et universités qui encouragent leurs étudiants à passer l'année de césure à l'étranger, année non diplômante stricto sensu mais constituant culturellement et professionnellement une période d'intégration longue, voient leurs étudiants une fois diplômés constituer le principal du groupe des expatriés. Les taux d'expatriation des jeunes diplômés sont élevés par rapport à celles et ceux qui a/ont suivi un cursus dans un seul état, ça va de soi b/aux tranches d'âges supérieures, l'expatriation étant statistiquement fonction inverse de l'âge.
Pour en être certain, il suffit de constater l'effet d'aspiration créé par la situation économique française et dans une moindre mesure européenne sur les projets d'expatriation, les crises économiques, financières, sociales en cours depuis plusieurs années ayant incité celles et ceux qui avaient/ont et auront la possibilité de s'installer dans des pays à croissance élevée et stable à le faire. Si les écarts en termes de croissance et de création d'emplois, de création et de distribution des richesses se creusent entre pays et régions/continents, la motivation première "fuite" ou "économique" a de beaux jours devant elle, dès lors qu'on satisfait à ses exigeants "critères d'admission".
Qui est "admissible" pour aller bénéficier de la croissance là où elle se trouve en s'expatriant ? A travers l'expérience des clients d'Intelfi, plutôt les jeunes diplômés ou ceux disposant d'une première expérience professionnelle, ayant validé un double-diplôme effectivement reconnu dans le pays d'expatriation, peu liés par des contingences personnelles et/ou familiales à leur pays d'origine, prêts à s'intégrer dans des pays à croissance positive et durable, encore en voie de développement ou récemment sortis des critères des PVD. On pense bien sur aux "BRIC" et la liste est à compléter.
Quant aux conditions de mobilité, elles sont le plus souvent difficiles à négocier, ces expatriés prenant un poste "localo-local", c'est-à-dire aux conditions d'un salarié local, sans que l'entreprise souhaite ou puisse faire la différence entre un poste local occupé par un local ou par un expatrié, ceci étant d'autant plus fréquent que ces employeurs ne disposent pas fréquemment d'établissements, bureaux ou filiales en France, ce pays étant souvent pour eux difficile à localiser.
Pour les expatriés en poste à l'étranger lointain (Asie), on note un très net "coup de frein" sur les projets de retour et ceux qui ont perdu leur poste tentent de rester sur place plutôt que de rentrer pour y retrouver d'autres fonctions sur des marchés d'emploi qui restent extrêmement fluides. Des problèmes concrets se posent, notamment dans ceux des états d'Asie qui conditionnent le permis de séjour à la situation professionnelle (Singapour), et plus encore quant à la faiblesse ou l'inexistence des dispositifs d'indemnisation du chômage, dont on relève qu'elle est parfaitement connue des expatriés dès leur installation dans ces pays. C'est d'ailleurs une motivation supplémentaire que de parier sur les effets d'une faible indemnisation chômage pour stimuler les marchés d'emploi locaux et retrouver un poste bien plus rapidement qu'en Europe, l'absence ou la faiblesse des cotisations/prestations selon les états d'Asie/Amérique cosntituant une autre motivation pour disposer étant en poste de son revenu, soit en le consommant, soit en l'épargnant ... dans des systèmes d'indemnisation chômage locaux entièrement facultatifs.
On rappelle ici que les cotisations à l'assurance-chômage des français de l'étranger (GARP) des entreprises françaises expatriant des salariés hors d'Europe sont devenues obligatoires et acquittées par l'employeur d'origine. Ces cotisations ouvrent droit à des prestations au retour en France, sous conditions précises, notamment liées à la rupture du contrat d'origine français ayant repris ses effets au retour, et dont la rupture n'a rien d'automatique par rapport à la rupture du contrat local. Le GARP ne couvre donc en rien le risque chômage des expatriés en poste à l'étranger.
La réponse à la question est donc oui, la dégradation de la note de la France, de certaines de ses collectivités et entreprises va avoir un effet sur l'emploi en accélérant les projets d'expatriation qui étaientdéjà plus ou moins engagés, peut-être susciter de nouvelles vocations, ce d'autant plus que le commerce extérieur de la France et des plans de relance fonctionneraient, et conduiraient à ce que l'offre internationale d'emplois soit supérieure à la demande, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. On rappelle que la mobilité internationale est une pratique de groupes plus que de PME, ce que la structure des exportations françaises montre crument : 1 400 entreprises assurent 75% des exportations françaises !
En savoir plus : Jacques-Olivier Meyer - DG INTELFI - jomeyer(at)intelfi.com - +33.1.47.56.11.81
A l'origine (un film formidable), ce blog est "positionné" pour rendre des services, passer quelques "trucs" issus de ma pratique professionnelle au sein d'Intelfi et comme intervenant au Celsa-Sorbonne. Pour une fois, voici donc une note qui ne diffuse aucun contenu directement utile aux lecteurs réguliers internationalement mobiles dans leurs actes et/ou leurs pensées; ils peuvent donc passer leur chemin tout de suite et aller "surfer" sur d'autres sites, une liste étant même accessible ci-dessous en cas de panne d'imagination. J'en viens au fait annoncé en titre de cette note, mes 10 commandements de 2012 étant (sans ordre de classement précis), et jusqu'à présent respectés (nous sommes le 10 janvier à parution de cette note) :
1 - Terminer ce livre dont la rédaction a débuté il y a si longtemps que crise et modialisation obligent (...), les premiers chapitres sont à actualiser. L'absence de relances depuis quelques semaines de la part de l'éditeur se prête à différentes interprétations. J'évite tout questionnement à ce sujet afin de ne pas prendre de retard supplémentaire,
2 - Faire faire une étude 360° au sein d'Intelfi, en en attendant tous les mérites prêtés à cet outil. Pour une structure de conseil de petite taille, l'intérêt de la mise en oeuvre de cet outil a été longuement évalué, et c'est d'ailleurs l'une des causes du retard pris au décours du projet objet du point 1; il n'est pas interdit de le croire ...
3 - Clients : assurer pour eux-mêmes et la vie du cabinet un renouvellement en fonction de la satisfaction exprimée (démarche qualité qui fonctionne formellement, c'est une chose, en utiliser les résultats en est une autre), et faire progresser l'offre par petites touches, notamment dans les "services à la personne", l'activité principale d'Intelfi étant servie aux PME et Groupes. Les offres sont chez l'imprimeur et vous pouvez les recevoir en envoyant votre e-mail au cabinet, les relations suivies d'Intelfi étant par défaut destinataires
4 - Locaux : s'agrandir, la gestion "0 papiers" étant (dans une activité de conseil) une utopie, et je dois aussi avouer que rien n'a été entrepris dans ce sens. Nous ne calculerons nénamoins jamais le bilan carbone de nos activités, qu'il s'agisse des relations-clients, des missions ou du pôle administration-gestion.
5 - Nourritures : les habitudes sont faites pour être changées, et la vingtaine de petit-déjeuners & déjeuners mensuels se tiendra dans des établissements différents de ceux fréquentés assidument en 2011, 2010, 2009 ... On tâchera aussi de bien distinguer les restaurants professionnels des restaurants à usage familial, les ambiances, menus, service, prix, vitesse d'exécution attendus par certains clients et relations n'ayant pas grand chose d'intéressant pour des juniors de 10 et 16 ans, et réciproquement.
6 - Etudiants : leur proposer des stages dans la continuité des cours et suffisamment structurés pour constituer une vraie rampe de lancement dans la vie professionnelle, puisqu'ils sont en Master II, c'est-à-dire en stage dès le 1er semestre, avant de se voir (trop rarement) proposer un poste dans la strcuture qui les a vus débuter
7 - Cours au Celsa-Sorbonne : l'examen de fin de cours est prévu ce mardi. Pour la prochaine "saison", qui sera je crois bien la 7 ème, revoir la forme des 2 conférences principales, de manière à ne pas de transformer en "répétiteur" d'un cours trop rôdé. Je crois à l'intérêt de se placer en "zone de risque" avec les étudiants, y compris si le cours devait être moins fluide, des hésitations et ... bégaiements pouvant se produire, en échange d'une plus grande vivacité et interaction.
8 - Administration et gestion : comme la plupart des cabinets de conseil à "taille humaine", je n'ai pas vocation à être principalement DAF et/ou DRH d'Intelfi (venant s'ajouter à bien d'autres fonctions). Cela nécessite donc une grande faculté d'anticipation ... des événements prévisibles (je pense notamment à ces 2 amis perpétuellement "fauchés" que sont les URSSAF et le RSI) et non prévisibles (les erreurs, omissions, absences de justification) de ces mêmes deux amis. Je remercie pour les années écoulées et par prudence, pour les années à venir, le volume d'ennuis étant à peu près constant, seules les modalités, demandes et dates changeant, si possible en jouant sur "l'effet de surprise" (il s'agit bien des organismes, pas d'Intelfi) l'Expert-Comptable qui nous accompagne depuis les débuts et qui sait techniquement et humainement gérer certaines "surprises".
9 - Quelques minutes par jour, je consulte quelques sites qui apportent un regard inédit, rafraichissant , drôle ou original sur l'actualité. Je cite de mémoire les chroniques judiciaires du Monde, le journal d'un avocat, le blog de Georges Moreas, la République des livres, cuk qui est à découvrir au delà de ses questions informatiques, très souvent et heureusement marginalisées, le blog d'Hervé Bommelaer, spécialiste du réseau. Afin d'être parfaitement clair, la résolution N°9 consiste à limiter le temps passé à surfer, activité à la fois intéressante et hautement "addictive", ce qui est valable pour tous les connectés à la ligne haut débit du cabinet, message passé, message reçu !
10 - Last and Least : produire et mettre en ligne sur ce blog des contenus à la fois utiles aux "internationaux" à venir, en cours d'expatriation ou de retour, rapidement rédigés, de manière à transmettre de l'expérience clients aux lecteurs. Mais l'intérêt des "posts" est limité par construction, puiqu'ils sont parfois reproduits lorsqu'ils le méritent (ou pas) sans aucun respect des licences et autorisation de reproduction éventuels. C'est pourquoi les lecteurs sont incités à demander au cabinet nos documentations, plaquettes, fiches, revues de presse.
Plus : contacter Jacques-Olivier Meyer, Intelfi, Tel : +33.1.47.56.11.81 - jomeyer(at-)intelfi.com
A celles et ceux qui partiront s'installer et travailler "ailleurs" en 2012, quelques conseils échangés avec les clients en ce premier lundi de l'année :
S'expatrier est LE projet professionnel le plus personnel et intime, en ceci qu'il devrait intéresser (de fait plus ou moins) la famille de l'intéressé (la mobilité internationale est le "crash test du couple" aux dires d'un client rentré prématurément), la dynamique de carrière (comment "revendre" une expatriation réussie à un chasseur de tête ou un DRH parfois peu au fait du pays dans lequel vous aurez investi vos temps professionnels, personnels, familiaux, dont vous aurez appris la langue, aimé la culture... contrairement aux idées reçues, l'interculturel est aussi un défi au retour, au moment ou bien des expatriés s'y attendent le moins, puisqu'ils rentrent "chez eux", ce d'autant plus que l'expatriation a été lointaine et de longue durée,
Une fois la généralité néanmoins exacte consistant à soutenir que "le retour mérite d'être considéré comme une nouvelle expatriation", il est possible de formaliser les quelques comportements qui contribuent au succès/àl'échec d'une mobilité internationale, lors de la négociation du contrat de travail international. Chacun les classera suivant son échelle de valeur et par ordre de classement personnel, on peut citer :
1 - Dans la négociation de "départ en expatriation", connaître les conditions d'emploi et de rémunération d'un salarié local qui serait employé dans la même fonction. Information du marché caché, longue à déceler, se prêtant à un réglage fin. On parle de la rémunération brute totale et de ses composantes, salaire brut de base et rémunération variable en pourcentage du salaire de base et en durée (annuelle, trimestrielle, pluri-annuelle). On trouve rarement par soi-même rapidement les bons chiffres, ceux qui vous rendront crédible dans la négociation,
2 - Déterminer sa prime d'expatrié (pas au sens classique des expatriés d'avant les crises), mais au sens de "la prime de l'or". Actuellement, "l'or flambe" et une pièce d'or, un Napoléon, une pièce de 20 dollars, un lingot, une pièce de 20 francs Suisse valent bien plus que leur poids en or, et la prime (survaleur) du Napoléon est proportionnellement inférieure à celle du 20 Dollar-or, parce que ce dernier est plus liquide internationalement qu'une valeur française ou européenne. C'est à peu près la même chose entre expatriés : votre prime est la survaleur que le futur employeur est prêt à payer à travers la rémunération au titre de la reconnaissance de vos compétences, par rapport à un salarié "localo-local". On ne traite pas ici du type de contrat de travail mais de la compétence et de la nationalité ou de la région d'origine du salarié,
3 - Toute erreur de plus ou moins 10% dans l'évaluation de votre "prime" d'expatrié risque fort de discréditer le candidat que vous êtes, l'excès et le défaut produisant à peu près les mêmes effets, qui consistent à rester à "la case départ",
4 - Bien différencier rémunération et éléments de compensation notamment dans le domaine social. Bien des français candidats à l'expatriation partent du principe qu'ils entendent maintenir (tous) leurs avantages sociaux à l'étranger, et que ceci est une "dead end" ou casus belli de la négociation de mobilité internationale. Or la "protection sociale à la française" coûte fort cher aux employeurs et aux salariés et son caractère obligatoire ne doit pas tromper sur son coût, ce qui paradoxalement, libère du budget pour négocier à l'étranger. Encore faut-il avoir fait ou fait faire ses calculs avant d'aborder la négociation,
Reprenez pour voir votre bulletin de salaire de décembre dernier et additionnez les cotisations sociales patronales et salariés. Il y a de quoi "se payer" une protection sociale complète dans bien des pays, dans lesquels elle est optionnelle. On ne parle pas ici d'efficacité des cotisations, ce qui est un autre débat,
5 - L'entreprise locale ne doit pas considérer que son futur salarié peut devenir son "futur-ex salarié", au motif que ce dernier, par la maladresse/la persistance de ses demandes notamment en matière sociale, donne l'impression de comparer et permanence pays d'origine et pays d'expatriation, et de vouloir y importer ses régimes sociaux, ou du moins en faire prendre en charge le coût en local. Les mêmes budgets peuvent être évalués et négociés sans nécessairement spécifier le détail de l'indemnisation maladie ou chômage français, les jours de RTT, l'intéressement ou l'abondement, spécificités franco-françaises au mieux perçues à l'étranger comme des éléments exotiques,
6 - Comment il est recommandé de ne pas mélanger, au cours des négociations, les questions personnelles et familiales avec les problématiques professionnelles d'une expatriation, ou pourquoi "ce qui se passe à Vegas reste à Vegas". Pourtant, une mobilité internationale réussie exige une décision familiale, le choix des écoles et du lieu de résidence devant être collégiaux. Mais ils n'intéressent que peu un employeur, du moins dans le grand détail. Il en est de même pour la perte de l'emploi du conjoint démissionnaire, conséquence pourtant directe de la mobilité internationale. Dans le meilleur des cas, l'employeur local peut faire bénéficier le salarié de contacts et de ses réseaux, mais il n'a en la matière ni obligation de moyens, moins encore de résultat, aucune obligation de compensation financière pour la perte de l'emploi du conjoint, et toute demande dans ce sens ...
7 - C'en est à se demander s'il est encore intéressant de partir ? Mais oui, pour peu que la négociation soit agencée d'abord autour du job, du job et ... du job, les mesures d'accompagnement en faisant partie, dès lors que leur coût est évalué précisément, que chacun des détails parfois fort/trop personnels n'est pas mis en avant pour légitimer la requête auprès de l'employeur, dont on rappelle qu'il travaille à budget constant, avec dans ces temps de mondialisation, cette idée fixe visant à vous comparer en termes de coûts avec un salarié local, sauf à connaître précisément sa prime d'expatrié (cf 2 & 3), a fortiori si elle est élevée et qu'il est possible d'en défendre le principe et l'application au cours de la négociation.
En résumé, vous avez toutes vos chances si vous préparez votre négociation comme suit :
- le job, la fonction, la description, le rattachement, le réseau, les collaborateurs, les objectifs
- la rémunération, le salaire de base, le bonus, l'incentive, la part variable, les actions, les av. en nature
- le contrat : est-ce toujours aussi intéressant d'être un "vrai" expatrié ? réponse dans un prochain post
- les avantages sociaux
et le reste, c'est à dire tout ce qui m'importe vraiment ainsi qu'à mes proches, mais qui est susceptible d'intéresser modérément, peu ou pas du tout mon futur employeur à l'étranger. Pour ne pas se retrouver bloqué entre l'arbre et l'écorce, des proches qui en attendraient beaucoup (trop) et un employeur insuffisamment sensible à des demandes personnelles légitimes, la préparation de la négociation en amont marque la différence, par la sélection et l'agencement des demandes dans le contexte d'une mobilité internationale spécifique. Il n'y a pas de "one best way", chaque négociation est spécifique !
En savoir plus pour réussir sa négociation : Jacques-Olivier Meyer, DG INTELFI, +33.1.47.56.11.81, jomeyer(at)intelfi.com
Jacques-Olivier Meyer et les collaborateurs d'Intelfi vous présentent leurs bons voeux pour 2012.
L'audience de ce blog étant assez réduite, pour ne pas dire quasi-nulle pendant la trêve, celles et ceux qui n'ont pas envie, le temps de prendre connaissance de la suite, ou simplement autre chose à faire, sont dispensés de la lecture de la prose, voire de la gnose qui suit. C'est en tout cas la seule période dans l'année ou le présent journal prend un tour personnel, et ces lignes sont déjà programmées pour disparaître automatiquement dès la première minute de 2012. Marketingwise, vous lisez actuellement une sorte de billet/post "collector" !
A période(s) complexe(s), voeux concrets et réalistes, la personnalisation étant assurée par l'envoi d'un petit "bristol" de saison. L'absence de bristol 2012 passé le 15/01 de l'année au titre duquel il est émis n'aura pas d'autre signification que celle d'une base de données Intelfi imparfaite, malgré la part non négligeable du quantum horaire du cabinet qui lui est consacrée chaque année. "Quid licet Jovis, non licet bovis", sachant que le cabinet se place naturellement du côté "Bovis", caeteris paribus.
Ab initio, il serait facile, presque tentant de ne pas résister aux affres d'un angélisme de saison (trouvons auprès de nos proches - qui entre nous n'ont pour la plupart d'entre eux guère (plus ou moins) de motifs de réjouissance(s) supplémentaire(s) - les instants de plaisir, même fugaces, que nos entreprises, au sens large, risqueraient ou non de nous apporter, "la faute à des prévisions justifiant par avance et par ordre de gravité croissant : la procrastination, l'inaction, la prostration, l'immobilisme puis la statuaire, de céder à une mélancolie médicalement gluante, pour les plus démonstratifs demeurés ... à l'époque de l'affichage de symboles d'une réussite matérielle (qui n'a pas sa R***X à 50 ans ...), de montrer avec ostentation les stigmates (N.M., sens zoologique) d'une réussite qu'on sait ne pas être d'abord matérielle, ou au contraire de céder au défaitisme ambiant (quoique je fasse, simple électron dans l'univers, je serai en 2012 et pour au moins les 7 générations à venir, balloté par les vents mauvais d'une économie mortifère...).
Au contraire, 2012 conserverait sur le plan macro-économique et comme annoncé par nos oracles, augures et haruspices, pour des métiers de niche sachant se renouveler sans cesse et leurs clients intéressés, un potentiel de développement important. Dit sans langue de bois, Intelfi développe de nouvelles prestations pour ses clients de 2012, leurs premiers retours étant positifs. Le cabinet fait évoluer chaque année 15 à 20% de ses services, gagne et quitte/se fait quitter par environ 25% de ses clients, et c'est l'une des raisons identifiées de sa progression jusqu'à présent, ce malgré ou à cause des contextes économique, financier et social.
Ces voeux sont adressés aux 700 personnes objet de rencontres, sources d'échanges, objet d'intérêt réciproque et qui jouent un rôle pivot dans la vie, l'activité et la croissance d'Intelfi. Ils occupent sur une année "moyenne" 90% de mon temps, bien plus de mon intérêt. En clair, doivent se sentir concernés, a minima :
Les entreprises, groupes et PME qui ont apporté leur confiance à Intelfi en 2011. Aucun nom de client n'est jamais publié, le cabinet agissant comme suit : aux futurs clients, il est demandé de bien vouloir répondre à un bref questionnaire de manière à connaître nos liens éventuels avec certains de leurs salariés et/ou leur management, afin d'éviter toute ambiguïté éthique, tout conflit d'intérêt. Ces données sont mises à jour régulièrement. Aux clients "habituels", à "nos réguliers", il est présenté une situation des relations d'Intelfi dans leur branche professionnelle, sauf à ce que dès les premiers contacts, la relation du cabinet avec un concurrent soit en cours, auquel cas, le cabinet en tient le futur-ex client informé et l'oriente, s'il le souhaite, vers un cabinet ami. Transparence donc, qui "comme le tango, se dance à deux", comme l'affirmait sans trop risquer Milton Friedman, qu'il faut avoir l'inconscience de citer par ces temps de crises, alors que Keynes revient, sous différents prête-noms, sur le devant de la scène des politiques économiques et sociales.
Ces Groupes et PME qui nous confient des missions qui contribuent à leur développement international, qu'il s'agisse de la mobilité et l'expatriation de certains de leurs salariés loin, là où la croissance élevée et durable se trouve, ou au développement et au contrôle des coûts de leurs politiques de mobilité internationale et de gestion des carrières; s'il est techniquement relativement complexe de trouver le bon mélange statut+contrat+rémunération+fiscalité+assurances santé, retraite et chômage d'un français à l'étranger, a fortiori lorsque le client a une famille (c'est le cas habituel, comme vous et moi), des racines, un appartement, un attachement à son assurance-chômage française, une relative méconnaissance de l'étranger (qui commence pour chacun à une distance très variable), il reste bien plus complexe de réussir la période d'expatriation (rester et apprécier les performances) et de valoriser ce parcours au moment du retour, ce retour d'expatriation n'étant absolument pas un retour au point d'origine mais, comme tous les bons auteurs ont tendance à le répéter, une nouvelle expatriation.
On rappelle ici l'importance actuelle et le potentiel considérable à l'export des PME françaises dans le développement international, 1 400 entreprises (les groupes et quelques PME expertes) ayant assuré 75% des exportations françaises à l'étranger !
Les clients individuels dirigeants, cadres et experts que nous avons conseillés dans leur intérêt partagé avec celui de leur(s) entreprise(s), le conseil d'Intelfi étant tout sauf antagoniste, les missions initiées par des cadres et des dirigeants étant fréquemment reprises en cours de démarche et financées par leurs employeurs, ce qui soulage le salarié du coût de nos prestations sans modifier ni l'orientation, ni l'intensité des préconisations du cabinet.
Les grandes écoles et universités qui retiennent Intelfi comme speaker pour des conférences, ateliers, formations, dont le Celsa-Sorbonne où j'enseigne depuis maintenant 6 années en Master II RH et Communication les ... ressources humaines internationales et les rémunérations, les associations HEC (séminiare réussir son retour d'expatriation, partir à l'étranger, ESCP (booster sa carrière pendant la crise), les Ecoles des Mines, l'Agro Paris, l'EM Lyon (conférence à trois écoles et quatre voix sur les carrières internationales), les Université Paris I et Université Paris II,EDHEC, Centrale Paris, Ponts-et-Chaussées, et l'American Business School in Paris (Groupe IGS) auprès de leurs anciens élèves.
Les supports de presse qui retiennent Intelfi comme expert sur les sujets de la mobilité internationale, notamment LE FIGARO, LA TRIBUNE (longue vie), METRO, CADREXPORT (Web), L'EXPRESS, L'EXPANSION (longue vie), LE POINT, MANAGEMENT, LE MOCI, l'AGEFI, LE NOUVEL ECONOMISTE, la Revue H&C et bien d'autres ...Je leur souhaite de poursuivre leur mission quasiment d'intérêt public dans un contexte économiquement précaire, dont les racines sont bien antérieures aux crises actuelles. Sachons néanmoins rester dans son domaine de spécialité et ne pas reprendre l'historique de la descente aux enfers de France-soir depuis Pierre et Hélène Lazareff.
Les associations et réseaux de la SHRM (USA), de l'Institut Montaigne, le l'ANDCP/ANDRH, la Creative Education Foundation, l'Association des Anciens auditeurs de l'IHEDN/Ministère de la Défense France, Arthur Andersen Alumni, HEC Développement international, MEDEF 92 ... qui forment autant des cercles d'écoute et d'échange que de contacts intéressants, la diversité des milieux faisant en grande partie l'intérêt des reconcontres pafois business, toujours humaines.
Des excuses, voire des regrets à celles et ceux qui ne sont pas ici nommés ou oubliés, involontairement ou non, c'est sans aucun doute, dont mes 250 "amis" Linkedin, qui pour une partie d'entre eux, sont des partenaires de travail, hors réseaux sociaux virtuels, comme il sied de laisser "au virtuel" sa juste place.
Ce blog est suspendu pour 3 jours, le temps de libations modestes, bien plus de temps passé avec ceux qui me sont chers, n'appartenant pas à la catégorie des "craignos" de la fin d'année, apeurés par le minimum de sociabilité que nécessitent la rencontre avec de lointains cousins ou l'ouverture de débats sans fin et sans intérêt aucun sur ... l'élection 2O12. Il suffit de s'interdire de répondre à toute interrogation débutant par "toi qui es consultant, tu devrais savoir si ... ".
Au contraire, on rappelle que le consultant, s'il veut vivre de son "art", a tout intérêt à être ultra-spécialisé, ce qui peut avoir pour conséquence d'éprouver une difficulté certaine à expliquer en quoi son métier consiste auprès de profanes, à s'exprimer sur tout et n'importe quoi, ce qui n'est pas gênant en soi, puisque cela assure (cf. supra) une certaine tranquillité, notamment les soirs de 24 et 31/12, n'en déplaise aux spécialistes autoproclamés de "l'elevator pitch" ou de la vente forcée hors contexte, le démarchage forcé auprès d'amis, de la famille ou de "relatives" ayant toutes chances de gâcher une ambiance "festive et conviviale", comme la brochure du chateau de Monvillagerne le précise depuis 15 ans que leur automate e-mails m'a choisi (parmi d'autres) comme destinataire de leurs "offres spéciales".
C'est bien assez,
MERCI,
Excellentes fêtes,
Que cette nouvelle année vous appoorte sérénité, confiance et profits !
Jacques-Olivier Meyer - DG INTELFI - jomeyer(at)intelfi.com - www.intelfi.com - Tel : +33(0)1.47.56.11.81
CRISES FINANCIERE, ECONOMIQUE & SOCIALE : DES CROISSANCES OCCIDENTALES "NULLES", DES SUPPRESSIONS D'EMPLOIS EN CONTINU. AVEC LES CRISES, S'EXPATRIER N'EST PLUS SEULEMENT LA TENTATION D'UN PLUS OU D'UN MIEUX POUR SON PARCOURS PROFESSIONNEL; C'EST DEVENU UNE SOLUTION TENTANTE POUR PRESERVER SA DYNAMIQUE DE CARRIERE, D'EMPLOI ET DE REMUNERATION.
PASSER DE L'IDEE AU PROJET : UNE MOBILITE INTERNATIONALE, QU'EST CE QUE C'EST ? QUELS REGIONS/PAYS SONT COMPATIBLES ? QUELLES ADAPTATIONS CULTURELLES, MANAGERIALES ET PERSONNELLES ENTREPRENDRE ? COMBIEN DE TEMPS FAUT-IL ? QUELLES SOURCES D'INFORMATION UTILISER, QUELS RESEAUX ACTIVER ? EN POSTE/HORS POSTE ? PROSPECTER DANS MON ENTREPRISE ET/OU PAR MOI-MEME ? LES REMUNERATIONS DES EXPATRIES, FISCALITES, PROTECTIONS SOCIALES, SANTE, RETRAITE DES FRANCAIS DE L'ETRANGER, ASSURANCE CHOMAGE. QUELS VISAS, PERMIS DE TRAVAIL? CONDITIONS D'IMMIGRATION ? MOI, MA FAMILLE, MON JOB, CELUI DE MON CONJOINT ?
CI-DESSOUS, DES REPERES CONCRETS ISSUS DES EXPERIENCES CLIENTS D'INTELFI. EN SAVOIR PLUS : CONTACTER LE CABINET AU +33.1.47.56.11.81 - [email protected] - www.intelfi.com
Crises, repères en repositionnement ou effacés, évolution des motivations des salariés et de leurs employeurs pour la mobilité internationale : la période est riche en changements. Quelles tendances peut-on en déduire pour 2012 ?
1/ les mobilités de "fuite" sont plus nombreuses. Ceux qui partent convaincus que la croissance de la zone euro, voir en occident, sera insuffisante pour leur assurer un emploi stable ainsi que des revenus proportionnels à leur motivation et leurs performances osent le dire.
2/ réseaux et projet : ces mobilités sont engagées par les candidats en utilisant (ou pas) le réseau de leur entreprise. Ils créent un projet professionnel d'apporteur de compétences à négocier sur place, soit depuis leur pays d'origine, soit en se rendant directement dans le pays ou la région ciblés. Plus d'autonomie par rapport à l'entreprise donc.
3/ timing : ce sont des projets à court moyen terme, pour une échéance comprise entre 3 et 9 mois
4/ qui : à 80% des jeunes diplômés BAC + 5 minimum disposant de 5 années d'expérience au maximum, généralement sans liens familiaux descendants dans leur pays d'origine, prêts à boucler leur valises (légères) assez rapidement.
5/ où : en Asie, principalement : 15 premières villes de Chine et HK, Malaisie, Indonésie, Singapour et dans certains pays et surtouts émirats du moyen-orient.
6/ avec qui : seul ou à 2, le conjoint ayant fréquemment engagé sa recherche en même temps et échappant (plus que les autres expats) à la perte de son job du fait de l'expatriation de l'autre
7/ statut : on se rapproche du contrat local ... pour les locaux, seule la compétence différentielle par rapport aux salariés locaux pouvant faire progresser sensiblement la rémunération.
8/ package/conditions : pas ou peu d'allocation logement, de prise en charge même partielle des surcoûts santé/chômage/retraite en France... qui ne figurent pas au top 10 des priorités énoncées par ces expatriés... quitte à s'en occuper un peu plus tard (3/5 ans) ou en 2ème partie de carrière, lorsque c'est devenu techniquement impossible (racheter des trimestres est limité en nombre) ou financièrement trop coûteux (mon train de vie familial m'incite à arbitrer plus vers la consommation courante qu'une épargne retraite, quelle qu'en soit la forme)
9/ retour : l'annonce est quasi systématiquement celle d'un départ définitif, 80% de ces internationaux étant de retour, pour des raisons diverses, dans les 4/5 ans. On se demande si ce comportement validé depuis une quinzaine d'années se perpétuera au cours des 5 prochaines. A suivre,
10/ what's next : assez coupés de leur pays d'origine, ces expatriés là trouvent le retour subi ou souhaité difficile, leurs ex-réseaux ayant progressé et prospéré sans eux, les gaps culturels entre leur pays d'origine et d'expats s'étant creusés, sans qu'ils en aient nécessairement pris la mesure. C'est sur ce volet que les déceptions sont fréquentes, tant l'expatriation a pu être un succès ... qu'il est difficile, sans préparation, de valoriser au moment du retour dans son pays d'origine.
De nouveaux programmes Intelfi pour préparer sa mobilité et préparer un retour souhaité ou subi, dès janvier 2012. En savoir plus : jomeyer(at)intelfi.com • Tel : +33.1.47.56.11.81 • Jacques-Olivier Meyer DG INTELFI
On sait à quel point le choix d'une région, d'un pays, d'une ville sont aussi importants pour le succès d'une expatriation que le job et l'accord des proches, enfants, parents et conjoint. Une fois cette généralité posée, que disent les oracles sur les "meilleures villes" où vivre ? Un cabinet concurrent et néanmoins ami (Mercer) publie son étude sur ce sujet. 2 critères sont à explorer,l'agrément et la sécurité.
Sur le 1er critère, les 5 premières villes sont Vienne, Zurich, Auckland (NZ), Munich et Düsseldorf. Suivent Vancouver, Francfort, Genève et Berne. Paris arive 30 ème et San Francisco, qui représente pour beaucoup d'américains un but de mobilité en soi (pour des européens également) est 31ème. Il y aurait donc une "prime" à l'Europe du nord. En termes de sécurité, Luxembourg-ville, Berne, Helsinki, Vienne et Genève. Même type de commentaire sur la localisation en europe et le caractère à la fois calme de ces villes, pouvant parfois même conduire à une forme de neurasthénie ... Toute plaisanterie mise à part, ces résultats attestent de la nécessité de connaître la ville dans laquelle on envisage de s'installer, la rigueur de la capitale de la confédération helvétique pouvant très bien convenir au climat des affaires, peut être moins à des adolescents ou des conjoints en rupture d'emploi ... du fait de la mobilité internationale de leur ... conjoint. A murir donc pour soi, ses accompagnants, sur le plan professionnel, et aussi personnel et familial. Une preuve de plus qu'il faut décider ensemble, au delà du job lui-même !
Des détails ? Contacter Jacques-Olivier Meyer - DG INTELFI - jomeyer(at)intelfi.com - +33.1.47.56.11.81
La conférence que j'ai animée mardi 13 décembre à l'ESCP sur "L'international, un booster de carrière ?" a rassemblé 30 participants. 82% des participants ont été très satisfaits ou satisfaits, 87% le recommandent à leurs connaissances et 53% souhaitent approfondir. Quelques Verbatim de l'auditoire sur les axes d'approfondissement : "une méthode pour trouver un job à l'international, les questions culturelles et les gaps de valeurs et de compétences, un exposé sur 6 succès/6 échecs concrets, rechercher son job international hors de son entreprise, check list des problématiques d'expats, les meilleures méthodes de recherche d'emploi à l'international, comment préparer son retour de l'international" ...
Autant de directions dans lesquelles Intelfi propose une offre ou va, tenant compte de ces propositions, prochainement compléter les conférences et ateliers existants. L'intérêt des ateliers et conférences pour leurs participants est apparemment positif, et pour l'intervenant, c'est une occasion formidable de collecter "en live" des informations marketing de grande valeur, et d'enrichir son offre.
L'une des limites des conférences est la personnalisation. Au delà des 2h30 d'exposé et de Q/R, les questions deviennent naturellement plus personnelles, n'ont pas nécessairement vocation à être débattues et traitées en public. On passe alors en mode consultation personnelle, précédé le cas échéant par des tests de mobilité internationale développés par Intelfi. Les écoles membres du G16+ et leurs anciens vont prochainement (janvier 2012) recevoir une offre destinée approfondir ces questions.
En savoir plus : contacter Jacques-Olivier Meyer - DG INTELFI - jomeyer(at)intelfi.com - +33.1.47.56.11.81
Toujours possible ? Encore rentable ? Avec/malgré la crise ? en Europe, en amérique, en asie ? Comment chercher et trouver, depuis la France ? Sur place ? Ces questions et bien d'autres seront abordées et la conférence comportera 2 parties, un exposé sur les conditions actuelles de mobilité, dans ce contexte de crises, inédit par son ampleur et sa gravité, et une séance de questions réponses, qui constitue généralement aussi une belle occasion d'échanges réseau.
C'est le thème de la conférence-débat que j'animerai à l'ESCP le mardi 13 décembre prochain à l'ESCP à 18h30. Vous pouvez accéder au lien mis en place par l'association en cliquant ici. Vous pouvez aussi vous inscrire directement sur le site de l'ESCP Alumni ici. Si vous êtes un client d'Intelfi et/ou avez déjà assisté à l'un des évènements organisés par le cabinet, vous pouvez obtenir une invitation sur demande à l'adresse e-mail ci-dessous.
Je me réjouis de vous y retrouver. Pour celles et ceux qui ne seraient pas disponibles ce soir-ci, d'autres conférences et ateliers sont prévus en 2012. Le programme sera publié courant décembre.
Jacques-Olivier Meyer • DG Intelfi • jomeyer(at)intelfi.com • +33.1.47.56.11.81